Piqûre de rappel : Bourbousson et le FN

Stratégie politicienne

Le maire sortant laisse entendre que sa liste serait une liste de gauche.

Peut-être serait-il utile au nom du devoir de mémoire, de rappeler que le FN, par la voix de son délégué départemental M. Ruty et de son responsable cantonal M. Boyer, a appelé à voter pour la liste Beaucaire Espoir conduite par M. Bourbousson en 2008, appui qui a sans doute contribué à son succès (voir document ci-dessous).

Ainsi, depuis 2008, des membres ou sympathisants du Front national sont aux manettes à Beaucaire avec l’inefficacité que l’on sait.

Manger à tous les râteliers pour assurer sa survie politique, telle est la stratégie de M. Bourbousson.

Ainsi, après avoir fait les yeux doux au FN avant les municipales en 2008, après avoir soutenu Georges Frêche aux régionales, après avoir fait des pieds et des mains pour être photographié aux côtés de Sarkozy en meeting à Montpellier avant les présidentielles, après s’être déclaré proche de Jean-Louis Borloo, le voilà encore une fois qui fait le grand écart.

 

FN Vote Municipales 2008

 

Lettre d’information de février 2014

PLU : avis défavorable du commissaire-enquêteur

M. le commissaire-enquêteur a donné un avis défavorable à la quatrième révision générale du Plan local d’urbanisme.
C’est un échec cinglant pour les élus de la majorité qui se sont révélés incapables de faire aboutir un projet crucial pour la ville.
Nos multiples observations et mises en garde tout au long de la procédure se sont heurtées à l’indifférence et au mépris de M. Bourbousson.

Nous le regrettons car ce sont six années perdues pour Beaucaire et les Beaucairois.

Notre parfaite connaissance du terrain, notre maîtrise des dossiers acquise depuis plus de 20 ans dans les multiples causes que nous avons défendues (Cante-Perdrix, Caunelles, Poweo…) nous  permettent de nous engager à mener à terme en moins d’un an la prochaine révision du PLU en y associant étroitement les Beaucairois et à initier la révision du plan du secteur sauvegardé qui a plus de dix ans.

Notre démarche permettra notamment d’intégrer les composantes suivantes dans le document :

  • évaluation des besoins en services publics (écoles, maison de santé, foyer-logement pour personnes âgées, aires de jeux, terrain de sport etc.)
  • élaboration d’un plan de déplacement urbain qui permette de favoriser les circulations dites « douces » (vélos, piétons etc.) et les transports en commun
  • mise en place d’un véritable processus de concertation avec la population.

Ces composantes, particulièrement absentes du document actuel, sont la principale cause de l’échec de la procédure portée par l’actuel mairie.

A remarquer aussi l’absence totale de vision et d’implication de M. Sanchez, candidat du Front National sur ce sujet. Le PLU, clé de voûte de l’aménagement du territoire communal, n’a ainsi fait l’objet d’aucune observation de sa part dans le registre du commissaire-enquêteur. Un peu chiche pour quelqu’un qui prétend avoir un projet pour la ville. A moins que la consistance de son projet ne se limite à son slogan de campagne : « Beaucaire ville française »…

Comptes à rendre

Lors de la réunion du conseil municipal du 7 février dernier, était à l’ordre du jour le vote du dernier compte administratif (bilan comptable annuel) de la mandature Bourbousson. La publication de ces chiffres nous donne l’occasion d’une mise en perspective sur les six ans de gestion financière du maire sortant et de son équipe

  • charges de personnel : augmentation des effectifs de 15% sans amélioration ni de leurs qualifications ni du service rendu à la population
  • travaux : 71 millions d’euros affichés pour seulement 26 millions d’euros réalisés
  • travaux non réalisés ou finalisés restant à la charge de la prochaine équipe : rue Nationale, Maison gothique, réfection du réseau d’eau potable du fait du déficit d’entretien pendant des années par VEOLIA, 232km de voirie rurale en très mauvais état -seulement 4km réalisés en 6 ans-, rénovation des écoles du centre-ville -aucun investissement depuis 2008 et même avant-, etc.
  • financement des travaux : taux de subvention moyen obtenu de 14%, soit un très faible recours aux possibilités d’aides financières dans la conduite des projets
  • fiscalité : les recettes générées par les taxes locales ont augmenté de 30% entre 2008 et 2013 du fait notamment de l’augmentation de la taxe foncière et de la taxe d’habitation de 11% en 2009
  • subventions à la culture : baisse de 35% avec seulement 3 associations bénéficiaires, ce qui en dit long sur la recherche de diversité culturelle de la municipalité.

Comme pour son programme de campagne 2014, M. BOURBOUSSON n’a qu’une seule arme pour justifier ce bilan déplorable : le mensonge.

Débat télévisé de France 3 Languedoc-Roussillon du 15 février

RETOUR SUR L’INTERVENTION DU MAIRE SORTANT

Le 15 février les candidats ont tous répondu présents à la demande de France 3 de participer à un débat télévisé sur les municipales de Beaucaire. Tous, enfin presque, car le maire sortant, M. Bourbousson, avait décliné l’invitation. Peur de devoir répondre de son mandat ? Le journaliste, obnubilé par le thème de la sécurité, n’a laissé que peu de latitude aux candidats pour développer leur programme. Quel bonheur pour M. Sanchez qui n’a ainsi pas eu à échanger, avec ses compétiteurs, sur d’autres thèmes où il aurait pu être mis en difficulté !

On a noté une belle unanimité des candidats des droites sur la nécessité d’investir encore et toujours dans la vidéosurveillance alors que Claude Dubois a souligné l’inefficacité de ce système et a développé un programme, à coût constant, basé sur un plan local d’action et de prévention de la délinquance, la formation des policiers et des éducateurs de rue à la tranquillité publique, la présence accrue des policiers sur le terrain, le transfert des images de la vidéosurveillance vers le Commissariat de Tarascon et la création d’un Conseil des droits et des devoirs des familles. Il a rappelé aussi que la gauche, en matière de sécurité, ferait le choix de la fermeté.

Nous ne résistons pas au plaisir de vous faire partager les élucubrations de M. Bourbousson. Sa prestation avait été pré-enregistrée et diffusée au cours du débat. Quand on entend ce qu’il peut dire, bien à l’abri derrière son bureau à la Mairie, on comprend mieux la raison de sa défection.

Question du journaliste : « Il y a aussi la liste de Jacques Bourbousson qui est très large elle aussi, puisqu’elle rassemble des militants du centre, mais aussi des militants socialistes. Alors nous lui avons demandé, au maire de Beaucaire, s’il n’avait pas l’impression de faire un peu le grand écart et par ailleurs ce qu’il pensait de votre double candidature au sein de l’UMP Mme Arèse et M. André« .

Voici sa réponse : 

« Ils étaient ensemble sur la même liste. Alors le grand écart, qui est-ce qui le fait ? Ce sont eux qui le font pour des raisons électoralistes. Ils veulent chacun la tête de liste pour être maire, mais où où est le concitoyen, où est le Beaucairois et la Beaucairoise là-dedans ? Moi ce qui m’importe, vous le savez, et bien, c’est de savoir gérer cette ville en fonction de tous les éléments, de tous les critères qui sont là, les bons comme les mauvais, mais surtout que les Beaucairoises et les Beaucairois s’y retrouvent. Si vous êtes qu’à droite, vous êtes pas élu, si vous êtes qu’à gauche, vous êtes pas élu, et moi je dis qu’il y a des gens qui sont bons à droite et qui sont bons à gauche en dehors de la partie partisane des partis politiques. Donc ce que j’ai fait moi de mon côté, je me suis écarté des partis politiques et ce que font bon nombre donc de gens qui étaient à l’époque au parti socialiste et donc on a monté une large liste donc de cohésion pour pouvoir donc rendre le service au plus près de nos concitoyens. »

Question du journaliste sur la sécurité : « On va entendre le maire de Beaucaire qui lui n’est pas d’accord sur le constat avec vous, évidemment. Il rappelle des chiffres, la baisse des vols avec violence moins 30%, de la violence urbaine moins 20% et des violences sur les personnes moins 29% et cela grâce à la politique qu’il a menée depuis 2008. Ecoutez » :

Voici sa réponse :

Quand je suis arrivé, 19 h, on ne rentrait plus dans cette ville. C’est la raison pour laquelle je suis venu parce que moi je suis de Beaucaire. C’est peut-être une tare, mais je la supporte largement et je ne pouvais plus le supporter. Donc nous avons fait, quoi, ben, au bout de trois ou quatre jours on a rétabli un dialogue. C’est peut-être ma fonction d’agriculteur qui me le permet, j’ai travaillé avec beaucoup donc de ces gens-là et donc j’ai été largement écouté. Alors on a apaisé cette situation. On fait beaucoup de choses gratuites pour que il y ait pas un frein à l’argent pour aller voir quelque chose, faire sortir les gens de chez eux, les mettre les mettre en rapport et maintenant les gens de Beaucaire quelle que soit donc la nationalité, je vais dire comme ça, mais n’oubliez pas que ça fait trois générations qu’ils sont ici et je m’excuse ils sont français. Alors quand j’entends dire certains « on va les mettre dehors », d’abord c’est pas le maire qui peut les mettre dehors, et puis il faut il faut gérer avec tout le monde. Donc c’est que je fais moi aujourd’hui. On a trouvé une ville aujourd’hui apaisée sur lequel honnêtement il ne se passe pas grand-chose ».

L’intégralité du débat est visible en « replay » à l’adresse suivante (émission du 15/02) :

http://languedoc-roussillon.france3.fr/emissions/la-voix-est-libre-languedoc-roussillon

Débat sur France Bleu Gard Lozère

Mercredi 5 mars 2014, un débat en direct entre Claude Dubois, Julien Sanchez, FN, et Jacques Bourbousson, le maire sortant, aura lieu sur Radio France Bleu Gard Lozère à 18 h. Retour sur le débat jeudi 6 mars à 18 h.

France_Bleu_Gard_Lozere

Annonce de la réunion publique à la Moulinelle

M. le Maire a décidé d’écarter du débat démocratique les habitants de la ZUP et tous les habitants à l’Ouest de la Ville ; les réunions publiques des différentes listes ne pourraient avoir lieu qu’en salle Saint-Pierre de Rives ou au Casino municipal, dans le centre ancien.

M. le Maire craint-il, à ce point, la confrontation et la discussion, lui qui n’est pas allé au débat organisé par France 3 et qui ne semble pas disposé à participer à celui de France Bleu du 5 mars ? Peur du débat et de son propre bilan ? Un terrible aveu…

Retour sur les propos du candidat FN

Du « racialisme » en général, du racisme en particulier

Il n’a pas fallu longtemps pour que la peau de mouton se dérobe, laissant apparaître la peau de loup du candidat Front National à la mairie de Beaucaire.

En des termes que l’on a plutôt l’habitude d’entendre dans la bouche de la « racaille », il déclarait voici quelques jours vouloir « se battre comme un chien » (Objectif Gard) lors de cette campagne électorale, mais n’est ce pas du retour du loup dont il s’agit ici ?

Lors de l’émission « la voie est libre » sur France 3, Claude Dubois évoquait le temps où Beaucaire savait intégrer dans son tissu social ses pauvres, souvent issus de l’immigration, grâce à la mobilisation des moyens éducatifs de toute nature (construction d’écoles, encadrement des jeunes, …).

Le candidat FN a rétorqué en parlant de vision raciale, de « racialisme » !!

Outre le fait que ce mot n’existe pas dans la langue française, quel est le rapport ?

Un peu plus tard dans la même émission, Claude Dubois faisait remarquer à travers une référence historique métaphorique (la croisade des albigeois) le fait que M. Sanchez était plus intéressé par la « Prise de Beaucaire » comme trophée que par le quotidien des beaucairois dont il ignore tout.

Le conquistador évoque alors l’immigration clandestine et l’immigration extra européenne !!

Cachez le naturel il revient au galop, le sarrasin reste sa cible.

Ce croisé du Nord ne chasse pas le cathare, quoique, il chasse le sarrasin.

Lettre d’information de novembre 2013

Moncigale

Nous partageons la détresse des salariés : nous connaissons tous des salariés travaillant dans cette entreprise et nous comprenons l’angoisse que peut générer la fragilité actuelle de Moncigale.
De leur côté, tous les candidats de droite ont montré de l’empathie à l’égard des salariés de Moncigale menacés par un plan de licenciement. On cherche en vain dans leurs déclarations un début d’explication, une dénonciation de la cupidité des actionnaires, une critique d’un système auquel ils adhèrent.
La gauche a identifié depuis longtemps l’origine du mal : l’ultra-libéralisme, le capitalisme sauvage où l’homme doit se mettre au service de la finance et non l’inverse.

Cérémonies du 11 novembre : patriotisme ou exhibition ?

Comme chaque année, les Beaucairois étaient nombreux à honorer la mémoire des 225 enfants de Beaucaire morts au front, à la fleur de l’âge.
La sincérité de leur démarche ne peut être remise en cause, dans chaque ville et village de France il en est ainsi depuis la fin de la guerre, à l’exception de la période d’occupation allemande lors de la seconde guerre mondiale.
Peut-on évoquer la même sincérité à propos de la présence à cette cérémonie du candidat parisien à la mairie de Beaucaire lequel enchaînait ce jour-là les commémorations comme d’autres enchaînent les tournées au bistrot ?
A 10 h il était à la commémoration nîmoise, à 11 h à Beaucaire : patriotisme exacerbé ou exhibition cynique ?

GSM : virage sur l’aile

Après avoir fait des pieds et des mains pendant des mois pour obtenir l’avis favorable de la Chambre d’agriculture, usant et abusant de son  « réseau » pour faire pencher la balance du côté des carriers, M. le maire a compris que les agriculteurs beaucairois ne lâcheraient pas le morceau.
Avis défavorable de la section cantonale de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles), avis défavorable de l’INAO (Institut national des appellations d’origine contrôlée), avis défavorable de l’appellation Costières de Nîmes, avis défavorable de la Chambre d’agriculture : il fallait se rendre à l’évidence, l’affaire était mal engagée.

Ne voulant pas fâcher les agriculteurs à la veille des élections municipales, M. le maire se résolut à donner lui aussi un avis défavorable.
Ainsi aperçut-on, après le conseil municipal, M. le maire rejoindre les agriculteurs locaux alors en réunion pour leur annoncer la bonne nouvelle : « C’est bon, on a voté contre ! ». Il fallait oser, il l’a fait !

Dès le départ, les élus de Réagir pour Beaucaire 2014 sont allés à la rencontre des riverains du site, des agriculteurs, pour évoquer cette création de carrière.

Lors du conseil municipal du 3 juillet 2012, seuls les élus de Réagir pour Beaucaire 2014 se sont opposés à ce projet néfaste pour l’environnement beaucairois et l’appellation Costières de Nîmes, seuls les élus de Réagir pour Beaucaire 2014 étaient en mesure d’argumenter lors du débat comme l’atteste le PV du conseil municipal du 3 juillet 2012 page 35.
Lire ici : http://www.beaucaire.fr/IMG/pdf/03_juillet_2012.pdf

L’opposition de droite, quant à elle, n’ayant pas mesuré l’impact de ce projet de carrière, n’avait rien à dire si ce n’est de reprendre mollement nos arguments. Comme d’habitude !

PLU (Plan local d’urbanisme)

Dès 2003, lors de l’enquête publique de la troisième révision du PLU, nous proposions d’ouvrir à l’urbanisation Garrigues Planes ouest. Ce quartier, qui a depuis longtemps perdu sa vocation agricole, est très mité.
Christophe André et Valérie Arèse, alors élus, n’ont pas retenu cette proposition, lui préférant le massacre de la colline des Caunelles.
En 2008, l’actuelle majorité lançait la quatrième révision du PLU, six ans plus tard elle n’est toujours pas achevée (trois ans en moyenne suffisent pour mener à bien une révision). Ainsi, 10 ans se sont écoulés et les résidents de ce quartier sont toujours dans l’attente.
Une fois élu, Réagir pour Beaucaire 2014 s’engage à faire aboutir cette ouverture à l’urbanisation dès 2014.

Lettre d’information d’octobre 2013

La bourboussole s’affole

bourboussoleQuels sont les enjeux du premier tour des élections municipales de mars 2014 ?

Affaibli par son bilan catastrophique (la ville n’est plus « tenue »), M. le Maire, espérant ainsi sauver sa tête, abat son ultime carte, quitte à ouvrir un boulevard au FN qui n’en demandait pas tant : tenter de jeter la confusion au sein de l’électorat socialiste beaucairois.

Sans attendre le vote de la section locale du PS qui ne leur était pas favorable, trois encartés socialistes et quatre sympathisants ont négocié leur place sur la future liste du maire sortant, élu grâce au soutien officiel du FN en 2008 (voir courrier joint).

MM. Doljac, Ouhdouch, Reboul confortent le concept UMPS, sempiternel élément de langage du FN.

Nous les invitons à rencontrer Antoine Boyer, responsable historique local de ce parti, pour connaître la valeur des promesses du maire sortant.

Voir Roger Doljac, Saïd Ouhdouch et Michel Reboul prendre le relais d’Antoine Boyer pour tenir la buvette du candidat Bourbousson lors de ses réunions publiques ne manque pas de sel !

Les périodes pré-électorales sont génératrices de ces mesquineries et autre retournement de veste où la défense de sa boutique tient lieu d’idéal politique, rien de nouveau jusque-là.

La nouveauté serait pour les électeurs de Gauche d’avoir à choisir au deuxième tour entre les deux derniers candidats soutenus par le FN à Beaucaire : J. Bourbousson, son poulain de 2008, J. Sanchez en 2014.

Pour éviter ce scénario nauséabond, le vote pour notre liste dès le premier tour s’impose.

Réagir pour Beaucaire 2014, liste citoyenne, a par ailleurs le soutien officiel du Front de gauche, du PS et de Juan Martinez, conseiller général du canton.

Retrouvez en cliquant sur le lien suivant la lettre de soutien du FN à Jacques Bourbousson lors des élections municipales de 2008 : lire la lettre.

Le coeur de ville une fois encore oublié

En finir avec l’absence d’une politique d’urbanisme d’ensemble, […] engager la reconquête qualitative du centre-ville, […] un village de marques rue Nationale.

Voici quelques promesses du maire sortant durant la campagne de 2008 auxquelles on ne peut que souscrire. Presque un mandat plus tard, la municipalité accouche enfin de son projet de révision générale du Plan Local d’urbanisme (PLU) qui n’ambitionne que d’étendre l’urbanisation à l’ouest pour augmenter la population de la ville. S’agissant du centre-ville, on se limitera aux « incantations standard » : un patrimoine exceptionnel et une redynamisation nécessaire réalisée grâce au « poussiéreux » Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur du Patrimoine (PSMV) vieux de 15 ans.

Pourtant, cette révision eut été l’occasion, en créant les conditions de la concertation avec les résidents, de dresser un vrai bilan partagé du PSMV, et d’en engager la révision en même temps que celle du PLU. Cette dynamique aurait pu permettre d’aboutir à des propositions concrètes comme par exemple la délimitation d’un périmètre de sauvegarde du commerce et de l’artisanat de proximité.

Au lieu de cela, l’hémorragie des commerces se poursuit, bientôt suivie par celle des médecins qui délaisseront prochainement le centre-ville pour la future maison de santé prévue sur un ancien terrain communal à côté de la trésorerie. Il ne manquera plus que la pharmacie dont le départ ne sera effectif qu’à la suite des élections municipales afin de ne pas trop ternir le bilan du Maire sortant.

La population du centre-ville représente près du tiers de la commune. Or une enquête de l’agence d’urbanisme de Nîmes concernant la satisfaction de l’espace de vie du quartier révèle que : 47,2% des personnes interrogées n’aiment pas vivre dans le centre ancien, 44% ont une opinion positive sur le sujet et 8,8% ne se prononcent pas.

Un tel niveau de malaise est insupportable. Aussi, remettre le centre-ville au coeur de la géographie communale doit être considéré comme une priorité et cela ne pourra se faire que par une mobilisation de la population résidente qui fort heureusement est largement représentée à RPB.

Fin des permanences MSA à Beaucaire ?

La Mutualité Sociale Agricole parait décidée à mettre un terme à ses permanences administratives et sociales à Beaucaire, rue Pasteur. Le bail, qui s’achève en décembre, n’a pas été renouvelé. Histoire de faire des économies sur la location du local et les remboursements des déplacements de ses agents. Des dizaines d’exploitants agricoles, des centaines de salariés, actifs ou retraités, de Beaucaire ou du canton vont ainsi être durement pénalisés. D’autres villes pourraient être affectées et les syndicats de la Fédération MSA du Languedoc sont en alerte.

RPB n’ose imaginer que Monsieur le Maire, ancien exploitant agricole, ex-président de Cave Coopérative, ex-dirigeant de la Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles, ex-vice-président de la Chambre d’Agriculture du Gard et, comme chacun le sait, grand défenseur de la Ruralité, se tienne coi face à une telle atteinte aux droits des assurés sociaux agricoles.

Conseil municipal

Jeudi 14 novembre se tiendra le prochain Conseil Municipal. Venez y assister ! Rendez-vous à la Mairie, salle du Conseil à 18h00.

Brèves

Le PS à beaucaire

La rumeur va bon train à Beaucaire selon laquelle le PS ferait liste commune avec M. Bourbousson au motif de faire un hypothétique barrage au FN dès le premier tour. Nous rappelons que des proches du FN sont dans l’actuelle majorité et que le FN a appelé officiellement à voter Bourbousson en 2008.
La consigne officielle du bureau départemental du PS est claire : une seule liste à gauche à Beaucaire ! Les militants PS qui travaillent avec RPB depuis des années peuvent donc être rassurés. Ils n’ont pas été sacrifiés sur l’autel de nauséabonds calculs politiciens.

Faire le jacques

Cette vieille expression française nous revient à l’esprit lors de chaque  intervention publique de l’actuel maire de Beaucaire.
Cette expression prend alors tout son sens (un vrai régal) : un galimatias* parvient à nos oreilles, fait d’approximations, d’amalgames, de borborygmes, de bric et de broc, voire d’injures à l’encontre de ses interlocuteurs. Il tient lieu de discours.
C’est sa seule parade pour masquer ses graves lacunes : faire le Jacques en espérant que ça passe.

* Galimatias : discours embrouillé et confus, qui semble dire quelque chose et ne dit rien (source : dictionnaire de l’Académie française).

Jacques a dit

Les perles de notre Maire en Conseil municipal, extraits choisis

  • Conseil municipal : le Jacques fait du Audiard
    M. le maire lui fait remarquer :

Je n’ai plus besoin que tu me parles avec tes yeux renfrognés… !

  • Amitiés : le Jacques ne cache pas ses sentiments !
    M. le maire répond :

Tu es laid, comme Mireille, de l’intérieur. Tu es laid de l’intérieur.

  • Traits de caractère : le Jacques est un grand modeste !
    M. le maire répond :

Je fais vivre 200 familles depuis 35 ans.

  • Commissariat : retenez le Jacques ou il va faire un malheur !
    M. le maire répond :

Ensuite, tu m’as connu plus virulent mais ce n’est pas encore fini. Après si on n’a pas un papier écrit sur la pérennité du commissariat, nous allons aller y coucher. »

  • Centre-ville : une belle réussite du Jacques !
    M. le maire déclare :

En trois petites années, nous avons réussi à limiter l’hémorragie du commerce en centre-ville avec à ce jour un bilan positif.

  • Sécurité : le Jacques est un grand optimiste !
    M. le maire déclare :

Je ne vais pas entamer un débat sur la délinquance, mais je peux assurer l’efficacité de la vidéo pour la drogue.

  • Sentiments : le Jacques n’oubliera jamais ses amis de 30 ans !
    M. le maire répond :

Alors, vous me faites vomir. […] Mireille Cellier, Jean-Marie André, vous me faites vomir.

  • Conseil municipal : le Jacques réinvente Pagnol !
    M. Jean-Marie André s’exclame :

Tu es un salaud, tu es un salaud, un vulgaire salaud.

M. le maire répond :

Toi aussi, parce ce que tu m’as dit des choses à moi.

 

Dans l’ordre, citations extraites des Conseils municipaux du 21/01/09 – 13/04/10 – 22/10/10 – 28/04/10 – 21/09/11 – 16/12/08 – 22/02/10 et 13/04/10

 

Municipalité : 30 ans du même clan

Municipalité : 30 ans du même clan

En 2014, il faudra choisir ceux qui gèreront la ville jusqu’en 2020.
Comment parvenir à incarner le changement et la rupture alors que ce sont les mêmes qui, depuis maintenant 30 ans, aspirent à devenir Calife à la place du Calife ? C’est la prouesse que devront réaliser les Bourbousson, André-fils, Arèse, Abric qui tenteront pas tous les moyens de faire oublier un passé lourd à assumer.

État des lieux sur 30 ans de vie politique beaucairoise :

  • 1975 : Jacques Bourbousson présente une liste de droite. C’est l’échec.
  • 1983 : Élection de Jean-Marie André et Mireille Cellier.
  • 1989 : Élection de Jean-Marie André, Mireille Cellier et Jacques Bourbousson qui devient adjoint de Jean-Marie André.
  • 1995 : Élection de Jean-Marie André, Mireille Cellier, Valérie Arèse.
    Jacques Bourbousson présente une liste contre son ancien allié : c’est encore un échec.
  • 1995 :  Mireille Cellier s’allie avec le FN afin de garder la présidence du Conseil régional à droite (Jacques Blanc).
  • 2002 : Élection de Jean-Marie André, Mireille Cellier, Valérie Arèse, Christophe André, Michel Abric. Le FN donne alors sa procuration à une adjointe.
  • 2003 : Jean-Marie André devient premier adjoint de Mireille Cellier.
  • 2008 : Élection de Jacques Bourbousson, candidat recommandé par le responsable cantonal et départemental du FN.
  • 2012 : Tandis que Michel Abric rejoint Bourbousson, le désamour surgit entre les deux ex-alliés Christophe André et Valérie Arèse qui ambitionnent respectivement un troisième et quatrième mandat, en tête de liste, cette fois-ci.

Ainsi, depuis plus de trois décennies, les mêmes se partagent le pouvoir, s’alliant aujourd’hui, se haïssant le lendemain.
Leur credo : « On aime notre ville »… L’amour vache alors, parce que là, depuis trente ans, ils l’ont bien amochée notre Beaucaire !

 

Lettre d’information de juin 2013

Que d’eau ! Que d’eau !

C’est la phrase que prononça le Maréchal-Président Mac-Mahon devant la crue de la Garonne en 1875.

C’est aussi la pensée qui animait les heureux spectateurs du Conseil municipal du 26 juin.

Cela nous a bien changé des Conseils plus ou moins alcoolisés au cours desquels notre Maire, Mac-Bourbouhon, en bi-actionnaire moncigalien, sauvait les Chais Beaucairois, bâtiment et matelots compris.

Non, cette fois-ci, il était question de naufrages avec victimes passées ou à venir.

Curieusement, la municipalité ne se sent pas responsable alors qu’une centaine de véhicules a pris la tasse le 18 mai près du Casino. Pourtant nous faisions remarquer que Vigicrues (service de surveillance des cours d’eau) avait annoncé, dès 21 h 44, un risque de crue ! Le Maire ne veut pas écoper, avance des explications «vaseuses» et tire des bordées sur les services préfectoraux. «C’est pas ma faute…».

Ensuite, c’est du «Maréchal-Nous Veolia !».

Nous avons eu l’impression que les élus de la majorité, comme de l’opposition de droite, attendaient, avec un respect notable, l’intervention de Claude Dubois : ils n’ont pas dû être déçus car il a été convaincant, pugnace et efficace au point de laisser dans l’embarras le représentant de la célèbre société et quasiment de le mettre en «fuite», mais ça, Veolia sait faire !

En revanche -et c’était prévisible- la majorité municipale, aussi muette sur ce dossier que son capitaine, et malgré les preuves de la malhonnêteté de Veolia, a tout de même voté l’embarquement au long cours avec cette société !!!
Le plus important n’est pas tant le choix de la galère sur laquelle vont ramer les Beaucairois, mais la facture plus ou moins salée qu’ils vont devoir continuer d’acquitter !

Quant au projet de l’aqueduc alimentant la ville de Fourques, il semble être tombé à l’eau !

D’autres sujets, moins aqueux mais parfois en eaux troubles, ont été abordés : un immeuble va être alloué à la Ligue de l’Enseignement en vue de la création d’un centre socio-culturel et cette association est chargée d’étudier la faisabilité du projet. Ici nos élus firent remarquer que cette association était à la fois juge et partie, mais cela ne sembla pas gêner M. Bourbousson.

Autre curieux dossier : presque 240.000 € versés à la société Biancone pour le gardiennage de véhicules en fourrière, suite à l’incurie des dernières municipalités. Nous laissons à l’appréciation des membres de l’ancienne majorité, si prompts à donner des leçons de bonne gestion, le soin de faire leur mea-culpa sur la façon dont ils géraient l’argent public.

Réagir pour Beaucaire, par la voix de ses élus, a, encore une fois, montré son sérieux et sa compétence dans le traitement des dossiers municipaux. Notre bateau a un excellent capitaine, un équipage hors-pair, et est prêt à voguer en pleine mer !!!

Extrême-droite et droite extrême : 30 ans ça suffit

La présence d’une liste d’extrême-droite à Beaucaire n’est pas un événement.

Depuis 30 ans, les 5 municipalités de droite et le FN n’ont jamais cessé de se faire la cour.

Jean-Marie André déclare dans les années 1990: «Ce n’est pas moi qui prends les idées du FN, c’est le FN qui reprend mes idées».

Dès 1983 figuraient sur sa liste des personnalités qui plus tard allaient se présenter aux élections locales sous la bannière FN.

En 1995, Mireille Cellier fut la première élue RPR (ancêtre de l’UMP) à trouver normal de se tourner vers le FN pour permettre à Jacques Blanc de garder la présidence du Conseil régional.

Peu avant les élections municipales de 2002, l’adjointe à l’agriculture de la municipalité André demandait par courrier au responsable local du FN de l’aider à battre la gauche.

Cette adjointe avait en Conseil municipal la procuration du FN jusqu’à ce que Georges Cornillon s’en émeuve. Christophe André et Valérie Arèse, déjà élus à l’époque, acceptaient cela sans broncher.

En 2008, les mouches changent d’ânes et c’est sur la liste de l’actuel maire de Beaucaire que se portent les faveurs du FN.

Pendant toute la campagne des municipales, le responsable cantonal de ce parti a eu droit à toutes les attentions de la part de Jacques Bourbousson, ce dernier l’invitant à tenir la buvette lors de ses réunions publiques, à partager la galette des rois…

Dans les jours qui ont précédé le premier tour de scrutin, un tract signé par les responsables cantonal et départemental du FN appelait à voter et faire voter pour le maire actuel.

L’état actuel de Beaucaire démontre chaque jour que la droite locale et son allié FN n’ont pas été à la hauteur des défis qu’ils ont eu à affronter.

La Nouvelle Star

Dans le cadre de la programmation culturelle des Estivales, M. BOURBOUSSON vous propose Jean-Luc Lahaye, Nicole Croisille, Gilbert Montagné et Chantal Goya. C’est donc sans ambiguïté un festival des jeunes talents dont nous gratifie encore une fois la Mairie. Curieusement, ces artistes-là sont semblables à nos dirigeants municipaux, depuis trente qu’on les connaît, on ne les a pas vu vieillir.

Fête des Libertés

Cette année RPB n’organisera pas sa fameuse Fête des Libertés pour cause de campagne électorale et de surcharge de travail.

Communiqué de presse

M. Bourbousson condamne le meurtre du jeune militant d’extrême gauche dans le Midi Libre du 8/06. Nous aussi. Il rejette toute forme d’extrémisme sauf quand un parti d’extrême droite, le FN, lui apporte son soutien en 2008 par la voix de son responsable départemental.
Il essaye de faire oublier qu’il y a dans sa majorité des sympathisants FN qui tiennent les bureaux de vote au nom du FN pendant les scrutins électoraux.
Tenter de faire croire que M. Bourbousson est le rempart républicain en 2014 face à une liste FN est une imposture.

Le FN aux affaires

«Tous pourris» ?

Le slogan pourrait reprendre de la vigueur, à l’occasion des «affaires» symétriques et presque simultanées : Cahuzac et Sarkozy (dont rien ne prouve pour ce dernier qu’il soit coupable).

A Beaucaire, n’en doutons pas, il sera claironné à l’envi par un jeune ambitieux, candidat parachuté dans le Gard aux dernières législatives et qui ne se prive pas d’entonner l’hymne bien connu « FN, tête haute, mains propres », misant sur l’amnésie collective qui conduit certain(e)s à ressasser qu’ « il faudrait essayer » ceux qui n’auraient jamais eu le pouvoir.

Sauf que dans la course à la pourriture, il y en a qui ont une bonne longueur d’avance et qui ne sont pas forcément ceux que l’on croit : dans notre bonne ville, faut-il rappeler qu’Antoine Boyer, élu municipal d’Extrême-Droite sous l’ère André, donnait régulièrement procuration à l’un ou l’autre membre de la majorité en place ? Que le FN a, ensuite, changé de monture, mais pas de bord politique, en soutenant la candidature Bourbousson en 2008, comme l’a amplement démontré RPB ?

Mais, surtout, l’exercice du pouvoir, le FN connaît ! Et même très bien ! Des dizaines de milliers d’habitants, nos voisins, de Vitrolles, Marignane ou Toulon peuvent en témoigner ! En fait de mains propres, c’est plutôt le parti de la mémoire courte, très très courte ! Nous ne parlerons pas des lieux de culture fermés, des dizaines d’employés pourchassés pour délit d’opinion ou de la réhabilitation des terroristes de l’OAS.

Simplement ceci :

  • Jean-Marie Le Chevallier, maire FN de Toulon de 1995 à 2001, est condamné par la Justice française (avec son épouse et complice Cendrine), le 19/01/2001 à un an de prison avec sursis, à l’inéligibilité et à une forte amende pour détournements de fonds publics, complicité d’abus de confiance et création d’emplois fictifs (le tout en faveur de ses parents et amis) ; 3 mois plus tard une nouvelle condamnation pour subornation et intimidation de témoins. N’oublions pas qu’en 1998, son élection à l’Assemblée Nationale est invalidée pour une triple infraction aux règles de financement des campagnes électorales. Depuis, les contribuables toulonnais ont dû payer, sur 10 ans, une ardoise de 3 millions d’euros engloutis par le couple dans une association bidon : « La Jeunesse Toulonnaise ».
  • Bruno Mégret (n°2 du FN en 1995) est déclaré en 1995 inéligible pour des irrégularités graves dans le financement de sa campagne pour conquérir Vitrolles. C’est donc Catherine, son épouse, qui est élue maire en 1997 lors d’une partielle. Battue en 2001, elle est condamnée, en 2006, avec son mari pour un détournement de fonds public de 75000 euros (les Vitrollais, par leurs impôts, ont payé des dizaines de milliers de lettres expédiées aux 6 coins de l’Hexagone par Monsieur, candidat aux présidentielles de 2002).
  • Daniel Simonpieri, maire et conseiller général FN de Marignane de 1995 à 2001 (et encore de 2001 à 2008 sous les étiquettes MNR, puis UMP, ouf !), est condamné en 2011 pour favoritisme et fausses factures.

«Tous pourris», voilà qui serait assurément la devise idéale de l’Association des Ex-Maires FN de grandes villes (à créer !) ; de sacrés experts ! De la «caillera» comme on n’en fait plus, qui pourrait donner de sacrées leçons de filouterie aux caïds de banlieue et qui pourrait en remontrer à bien des politiciens en place… Même s’ils étaient coupables, Sarko et Cahuzac ne leur arriveraient pas à la cheville !

Non, la politique n’est pas une affaire de «pourris» et elle ne renaîtra pas à la «pureté» du fait d’un homme ou d’une femme providentiel(le) : il suffit que les hommes et les femmes décident, en toute conscience et en toute liberté, de s’impliquer quotidiennement dans les choix qui font leur vie, leur destinée, sans renoncer à aucun de leurs droits citoyens au profit de «professionnels» qui font carrière en décidant du sort d’autrui.

C’est le pari de Réagir Pour Beaucaire !

Lettre d’information de mars 2013

Bourbousson et le FN

Jacques Bourbousson cultive l’ambivalence politique comme d’autres les navets.

Il s’affiche en 2012 aux côtés du Front National qui manifestait contre l’organisation d’un colloque à Nîmes par la Fédération Française du FLN.

Il boude les cérémonies du 19 mars célébrant le cessez-le-feu en Algérie signé en 1962 et mettant fin officiellement au conflit armé qui opposa la France à son ancienne colonie. Cette date, vivement contestée par le FN et par certains élus de la droite décomplexée comme MM. Estrosi et Ciotti, marque pourtant la reconnaissance par l’Etat français de la réalité d’une guerre atroce qui à l’époque ne disait pas son nom.

M. Bourbousson ne crachait pas sur le soutien officiel du FN en 2008 qui lui a permis de gagner la mairie et n’hésitait à se montrer aux côtés d’Antoine Boyer qui en était alors le représentant cantonal. Quels sont les gages idéologiques qu’il a donnés aux responsables de ce parti pour obtenir l’appui des instances départementales de l’extrême droite ? Peut-il nier aujourd’hui qu’il a dans son équipe des personnes qui partagent ces idées ? Ces mêmes personnes seront-elles sur la liste présentée par le FN comme le déclarait il y a peu l’ambitieux M. Sanchez ou le suivront-elles au regard de l’investissement médiatique de certain(es) adjoint(es) ? Jacques Bourbousson restera le facilitateur du FN, pas un barrage.

L’humanisme qu’il revendique s’arrête aux frontières de son électoralisme. Si hier il draguait en bon politicien de droite les voix du FN, il tente aujourd’hui de faire oublier ce passé compromettant tout en envoyant des signes d’allégeance à une partie de cet électorat. La ficelle est grosse, épaisse, mais conforme aux choix tactiques de notre homme.

Prétendre être le seul rempart face à une candidature FN en 2014 est une imposture dangereuse qui ne fait que conforter ceux qui n’accordent plus aucun crédit aux élus de la République.

Le Grand Mamamouchi

Qu’il est difficile de ne pas penser à ce personnage sorti tout droit de l’imagination de Molière lorsque l’on connaît la vie et l’œuvre de l’actuel maire de Beaucaire.

Sa dernière trouvaille : être le sauveur de la tauromachie, sous toutes ses formes, à travers une fondation.

L’idée n’est pas dénuée d’intérêt, mais quelle chance a-t-elle d’aboutir si elle n’est pas avant tout portée par les principaux acteurs des traditions taurines ?

Vendredi 15 mars au casino municipal, le grand Mamamouchi a profité de la présentation de la saison taurine pour dévoiler son projet : une arène de 1200 places, un internat pour 150 élèves, une carrière et des écuries pour les chevaux, des salles de cours, une chapelle, des professeurs issus du milieu taurin (qu’il faudra bien payer), … tout cela dans le cadre d’une section « sport étude ».

Et pour faire plus vrai, le grand Mamamouchi en fait des tonnes, n’hésitant pas à faire monter sur la scène -c’est ainsi qu’il qualifie dans un lapsus révélateur l’estrade posée en contrebas- tous les acteurs médiatisés du mundillo présents dans la salle. On n’en fait jamais assez.

Dans leurs interventions, certains, sentant le piège, restent très prudents, s’en tenant à la programmation de la temporada, d’autres s’y engouffrent espérant peut-être des retombées sonnantes et trébuchantes, d’autres encore font semblant de jouer le jeu.

Combien sont dupes ?

Où serait implanté ce vaste programme qui, soit dit en passant, ne figure pas dans le projet communal de Plan d’Aménagement et de Développement Durable présenté en présence du maire dans le même lieu un mois plus tôt ? Mystère.

Combien ça coûte, comment on finance ? Là encore, mystère, et puis, peu importe, tout ça n’est qu’un détail après tout.

L’essentiel est ailleurs pour Bourbousson : ce qui compte c’est l’effet d’annonce dans la perspective des prochaines élections municipales.

Il réussira bien à gratter quelques voix de plus avec ça.

Un homme attentionné

  • Obtenir un permis de construire pour son fils en zone inondable alors que la DDASS s’y est opposée
  • Obtenir 40 000 € pour sa sœur qui quitte la fonction publique pour créer son entreprise
  • Obtenir de Veolia qu’elle fasse passer un tuyau d’eau potable sur lequel il pourra se raccorder à 150 m de sa maison située en rase campagne

Qui pourra encore dire que Jacques Bourbousson n’a rien fait pendant son mandat ?

Quizz

Quel candidat aux élections municipales de 2014 a approuvé en mars 2003 une augmentation de 23,90 % de la taxe foncière à Beaucaire ?

Quel candidat aux élections municipales de 2014 a approuvé en mars 2003 une augmentation de 13,19 % de la taxe d’habitation à Beaucaire ?

Quel candidat aux élections municipales de 2014, déjà élu en 2002 sur la liste de son père, empochait 10 491 € par an au titre de « conseiller municipal délégué » ?

Quel candidat aux élections municipales de 2014, déjà élu en 2002, observait, impuissant, les incivilités, les dégradations, le saccage du centre-ville de Beaucaire (voir Midi Libre des 3 avril 2004, 5 janvier 2005, …) ?

Quel candidat aux élections municipales de 2014 a soutenu en 2007 le projet POWEO (centrale thermique à gaz très polluante) sur le territoire des Costières ?

Quel candidat aux élections municipales de 2014 a approuvé en 2007 le renouvellement du contrat d’eau potable à Veolia alors que cette société a laissé se dégrader le réseau pendant des décennies ?

Quel candidat aux élections municipales de 2014 a approuvé en mars 2003 l’urbanisation de la colline des Caunelles pour la livrer à un promoteur qui l’a massacrée ?

Réponse : Christophe André qui, malgré ce lourd passif, essaye aujourd’hui de nous faire croire qu’il est un homme neuf en politique.

Voeux 2013

Les voeux 2013 de RPB

Chers Amis,

Voilà cinq ans que l’association Réagir Pour Beaucaire était créée à l’initiative de personnes ayant participé activement à la campagne électorale des municipales en 2008. Les débats qui nous avaient permis l’élaboration d’un programme cohérent, structurant et raisonnable, c’est-à-dire sans démagogie, devaient être prolongés et approfondis malgré la défaite. Parce que l’investissement et l’intérêt des citoyens pour la chose politique ne se limitent pas aux invectives et fausses rumeurs colportées au moment des campagnes électorales, il nous apparaissait essentiel de travailler sur la durée en scrutant à la loupe les choix de la nouvelle municipalité qui s’était engagée à rompre avec la politique de la dynastie André.

L’analyse approfondie de l’ordre du jour de chaque conseil municipal, les choix du maire et son autoritarisme de plus en plus assumé lors des conseils municipaux ne laissent plus de place au doute quant à la réalité de la rupture promise en 2008.

Un retour rapide sur quelques promesses sur lesquelles s’était engagé M. Bourbousson est un cruel exercice pour lui :

Définir un plan d’urbanisme directeur pour maîtriser la politique d’urbanisation à long terme et harmoniser le développement de la ville » condamnant « l’urbanisation au coup par coup au gré des demandes et des opportunités.

Alors que nous réclamons depuis le début de son mandat une révision générale du plan local d’urbanisme, la majorité municipale se contente de révision simplifiée à la faveur de projets industriels ou immobiliers. La création d’un quartier à l’ouest de la rocade sur le site de la Tapie, prolongeant ainsi la ruée vers l’or immobilier des années André/Cellier est une impasse qui condamne un peu plus la cohésion et l’équilibre de notre ville. Le ‘vivre ensemble’ n’est pas qu’une formule policée de communicant. Il exige une réflexion en profondeur afin de reconstruire du lien entre les quartiers et les communautés, d’offrir à ses habitants des équipements publics, des écoles, des salles de réunions.

Il faudra attendre les derniers mois du mandat de M. Bourbousson pour que soient évoquées, au cours de l’élaboration du plan d’aménagement et de développement durable, l’interconnexion des différents quartiers de la ville par des voies douces, la préservation de l’environnement et des terres agricoles. On ne peut qu’être d’accord, mais alors, pourquoi ne pas mettre en œuvre ces préceptes en réalisant des pistes cyclables sur les boulevards rénovés ? Et pourquoi, alors, proposer des terres agricoles classées en AOC Costières de Nîmes à l’entreprise GSM ?

Dans les deux cas, on frôle l’imposture !

Les voeux 2013 de RPB
Que penser aussi de l’engagement de la liste Beaucaire Espoir sur le rétablissement de la propreté ? Le constat dressé à l’époque était cinglant :

Beaucaire est une ville sale, les rues ne sont pas nettoyées efficacement et les ordures ménagères y sont empilées à toute heure.

Nul besoin de changer un seul mot à cette profession de foi aujourd’hui !

Avant de nettoyer les rues beaucairoises, il paraît nécessaire de remettre à plat toute la filière de collecte et de traitement des ordures sur le territoire. Si la CCBTA assure le ramassage des ordures avec pas moins de huit passages par semaine dans le centre-ancien, c’est l’obscur et opaque syndicat mixte Sud Rhône Environnement qui a la responsabilité du traitement et du recyclage. Recyclage délégué à l’entreprise Ecoval 30 qui n’a jamais réalisé de bénéfice depuis sa création et dont l’avenir paraît incertain aujourd’hui. Avec pour conséquence une taxe d’enlèvements des ordures ménagères qui risque de flamber si Ecoval met la clef sous la porte. Mais tout cela ne semble pas émouvoir notre ex-candidat à la députation.

Pour expliquer la saleté des rues, les élus de la majorité évoquent en chœur l’incivisme et l’insolvabilité de certains habitants et que face à cela il n’y a rien à faire. Vous savez donc à quoi vous attendre si vous réélisez M. Bourbousson en 2014 :

Beaucaire sera une ville sale, les rues ne seront pas nettoyées efficacement et les ordures ménagères y seront empilés à tout heure jusqu’en 2020.

Que dire aussi de la gestion du dossier Veolia dont les multiples épisodes alimentent les colonnes de notre journal et de notre lettre d’information ? Que faut-il penser de l’immobilisme de M. Bourbousson face à une entreprise qui réalise des marges à deux chiffres depuis plusieurs décennies aux dépens des Beaucairois ? La perspective « des travaux nécessaires au raccordement au réseau public » de la plaine et la subvention de Veolia pour les fêtes sont-elles les clefs qui permettent de comprendre sa complaisance ?

Quoi qu’il en soit, soyez certains que si nous sommes élus en 2014, les cadres de Veolia devront répondre de leur bilan et il n’est pas exclu qu’une action en justice soit nécessaire pour infléchir position de la multinationale. Imposer une baisse significative du prix de l’eau et une réelle maintenance des réseaux reste notre objectif prioritaire sans exclure un retour en régie municipale de la gestion de l’eau et de l’assainissement si les Beaucairois nous font confiance en 2014.

La candidature de M. Bourbousson à la députation en 2012 n’aura servi à rien si ce n’est à lui rappeler le crédit que lui accordent ses administrés (seuls 15 % de Beaucairois étaient satisfaits de son action). Elle l’a détourné de sa ville à la seule fin de satisfaire ses ambitions personnelles et de grossir encore ses rentes politiques. Il n’a prêté aucune attention lorsque la mairie de Tarascon s’est arrogé le droit de construire un ponton sur notre territoire. Interpellé en conseil municipal par les élus de gauche au sujet de ce dossier, il a seulement assuré qu’il était en contact avec son homologue et qu’il réfléchissait à un projet similaire. On est prié de le croire sur parole.

Dans le même registre, doit-on accorder beaucoup de crédit aux sorties indignées des élus de l’opposition de droite lorsqu’ils revendiquent le classement de Beaucaire en zone de sécurité prioritaire ? Le discours sécuritaire est un grand classique des veilles de campagne électorale à droite. Mais Réagir Pour Beaucaire n’a aucune leçon à recevoir sur ce terrain. Nous avons été les premiers à alerter en juin 2010 les Beaucairois sur la menace de fermeture du commissariat. Fermeture du commissariat voulue et exécutée par le gouvernement de Sarkozy, président déchu dont Mesdames Arèse et Cellier, dont Monsieur Christophe André et consorts osent encore se réclamer pour gesticuler sur le thème de l’insécurité ! Dans le même temps nous écrivions à tous les parlementaires du Gard pour solliciter leur soutien. Seul M. Lachaud nous a accordé une audience au cours de laquelle nous avons pu développer un argumentaire en faveur du maintien d’une unité de police nationale dans notre ville. En vain.

Nous n’oublions pas les nombreuses sorties de Jean-Marie André sur ce thème, ses virées nocturnes pour chasser le délinquant, ses gesticulations multiples au cours d’une période où la droite courait déjà après les voix du FN. Nous n’oublions pas non plus que les caméras de vidéo-surveillance installées en 1999 n’ont jamais pu endiguer les incivilités, les petits et gros trafics. Et la majorité municipale d’aujourd’hui ne fait que prolonger cette politique qui a montré ses limites depuis presque 20 ans.

De notre côté nous militons pour un redéploiement des forces de police municipale sur le terrain en limitant le personnel mobilisé à la surveillance des écrans, au nombre de 12 actuellement.

En 2014, il n’y aura pas au premier tour de vote utile pour contrer une éventuelle candidature FN. Ce parti, qui a collaboré avec toutes les majorités de droite depuis 1983, ne se combat pas seulement dans les urnes ou par de petits arrangements. Au contraire.

RPB réaffirme son ambition de réunir toutes les forces de la gauche beaucairoise en 2014 afin d’offrir aux Beaucairois une alternative à 30 ans de gestion hégémonique de la droite.

Nous appelons donc tous les Beaucairois animés par des valeurs progressistes, motivés par l’engagement citoyens et amoureux de leur ville à venir nous rejoindre pour construire ensemble notre projet pour 2014. L’avenir de Beaucaire, c’est aux beaucairois de le bâtir. L’époque des élus providentiels est révolue, place à l’intelligence collective !

Vous pouvez compter sur la détermination des membres de Réagir Pour Beaucaire

Pour changer la vie, commençons par changer la Ville !

Très bonne année 2013 !

Le Président,

Stéphane Linossier