Discours de Claude Dubois
Si vous n’avez pu être présent, découvrez la vidéo du discours prononcé par Claude Dubois, tête de liste du Collectif Réagir Pour Beaucaire 2014, candidat aux élections municipales de Beaucaire, lors de l’inauguration de la permanence de campagne du 17 janvier 2014.
Notez que vous pouvez nous rendre visite tous les jeudis et dimanches matin entre 10h et midi à notre local, 12 rue de l’Hôtel de ville, à Beaucaire.
Le discours dans son intégralité
Introduction de Stéphane Linossier, président du collectif Réagir Pour Beaucaire 2014
« Bonsoir à toutes et à tous,
Je voudrais, pour paraphraser un trait d’esprit de M. Bourbousson diffusé à grande échelle à l’occasion de ses voeux à la population, regarder loin dans le passé pour voir loin dans l’avenir, plagiat d’une formule de Winston Churchill dont s’est emparée notre édile sans citer sa source. Un passé que certains voudraient oublier, voire occulter ou réviser tant il est compromettant. Les coupures presse que nous mettons à votre disposition rappellent l’ambiance délétère qu’ont dû supporter les Beaucairois pendant de longues décennies. Vous êtes nombreux à vous souvenir du climat quasi insurrectionnel lorsque des élus, avec à leur tête Jean-Marie André, descendaient dans la rue, reconvertis en justiciers providentiels. Au point d’indisposer le front national en 1991 qui, par un communiqué de presse, dénoncait l’instrumentalisation de la sécurité par les majorités auxquelles ont appartenus Madame Arèse, Messieurs Bourbousson, Abric, Cambi et André Christophe.
La retraite politique de la figure tutélaire de la droite beaucairoise en 2011 agit comme un catalyseur sur des égos longtemps bridés. Et ce n’est pas un hasard si pour ces élections, la droite et l’extrême-droite représentées par au moins 4 listes, se déchirent pour une succession que chacun revendique sans le dire.
Cette guerre larvée que se livrent aujourd’hui les anciens membres des différentes majorité André est troublée par la présence du parachuté du FN, obligeant ceux-ci à se recentrer sur l’échiquier politique.
Celle-là, qui de tracts en affiches rajeunit de jour en jour et nous invite elle aussi à remonter le temps, brandit désormais l’étendard républicain. Elle revendique son attachement à la laïcité mais l’instrumentalise à l’image des dirigeants nationaux du front national. Elle défend les services publics alors que les gouvernements qu’elle a soutenus se sont employés à les démanteler. Elle lisse son image mais nous n’oublions pas qu’elle est soutenue par la frange la plus libérale de l’UMP.
Celui-là, professionnel de la communication, qui met tout en œuvre pour éviter le devoir d’inventaire de l’Andréisme. Il laisse « ses opinions politiques de côté », rassemble des personnalités de tous horizons et contribue, bien malgré lui, à alimenter le débat sur la dépénalisation du cannabis. La métamorphose la plus spectaculaire nous est offerte par le maire actuel qui teinte désormais son discours d’humanisme et de valeurs universelles. Il implore les Beaucairois à ne pas céder à la tentation extrémiste et parle désormais du « poison inoculé par le FN ». Mais personne dans cette assemblée n’oublie que le parti d’extrême-droite, absent des dernières élections municipales, lui apporta son soutien par l’intermédiaire de son responsable départemental. Il est temps de se rappeler son parcours politique, son engagement dans la campagne présidentielle de 2007 en soutenant la candidature de Sarkozy, de sa fonction d’adjoint à l’agriculture aux côtés de Jean-Marie André, de sa double appartenance révélée par la presse à la fois à l’UMP et à l’UDI (ML du 9/9/2013). Le saupoudrage social de sa politique ne trompe que les naïfs et offrent aux arrivistes une caution permettant de justifier leur choix en s’engageant derrière lui. Ses conseillers de l’ombre, éminences grises sans envergure, les réseaux qui oeuvrent à sa réélection ; ne parviendront pas à faire oublier que la carrière de M. Bourbousson est totalement ancrée à droite.
A l’heure où de plus en plus de Français ne parviennent plus à faire de différence entre gauche et droite, où le rejet de tout ce qui est en rapport avec la politique est la norme, il nous paraît essentiel à l’échelon local de réaffirmer notre attachement aux valeurs de gauche.Voilà six ans que l’association Réagir Pour Beaucaire était créée à l’initiative de personnes ayant participé activement à la campagne électorale des municipales en 2008. Les débats qui nous avaient permis l’élaboration d’un programme cohérent devaient être prolongés et approfondis malgré la défaite.
Parce que l’investissement et l’intérêt des citoyens pour la chose politique ne se limitent pas aux invectives et fausses rumeurs colportées au moment des campagnes électorales, il nous apparaissait essentiel de travailler sur la durée en scrutant à la loupe les choix de la nouvelle municipalité qui s’était engagée à rompre avec la politique de la dynastie André.
Claude Dubois a rempli son rôle d’opposant avec sérieux, assiduité, s’investissant dans les dossiers aussi complexes et structurant que l’urbanisme, mettant en lumière les carences et le laxisme des élus face aux entreprises en contrat avec la mairie.
La fraude avérée de la multinationale Veolia est désormais sur la place publique et nous autorise à dire que la baisse du prix de l’eau est possible si la volonté politique existe.
Issu du monde ouvrier, apiculteur professionnel depuis 35 ans, son activité l’a conduit naturellement à se préoccuper de la préservation de notre environnement. Militant acharné de la cause écologique, il remporta, aux côtés de citoyens engagés, des combats qui l’opposèrent au géant Bouygues qui programmait d’implanter une décharge sur le site de Cante-Perdrix, à l’investisseur Beigbeider et son projet de centrale au gaz Poweo sur les Costières, à l’appétit vorace du promoteur Statim en limitant l’étendue du lotissement d’Ugernum.
Il fédère aujourd’hui l’ensemble des forces de la gauche beaucairoise et propose avec le collectif Réagir Pour Beaucaire une vraie rupture. Soyons nombreux le 23 mars à accorder notre confiance à un homme désintéressé, intègre, qui mettra tout en oeuvre s’il est élu maire pour redonner ses lettres de noblesse à la politique beaucairoise.
Je vous remercie. »
Discours de Claude Dubois, tête de liste Réagir Pour Beaucaire 2014
« Bonsoir et merci pour votre présence ici ce soir, dans notre local de campagne, à deux pas de la Mairie.
Je vous souhaite une bonne année 2014, qu’elle permette à chacun d’entre vous de trouver bonheur et sérénité dans une période difficile.
Cette année 2014 peut nous réserver le pire comme le meilleur.
Le pire, ce serait d’en reprendre pour 6 ans avec ceux qui, depuis trente ans, parfois ensemble, parfois séparément, ont précipité Beaucaire dans la situation actuelle.
Pendant toutes ces années, les plus affairistes ont eu les mains libres pour récupérer des parts du gâteau communal. C’est ainsi qu’ils concevaient la gestion d’une mairie. Pour ceux-là, l’intérêt particulier passait avant l’intérêt collectif et les petits arrangements entre amis tenaient lieu d’objectif politique.
Le pire ce serait aussi de voir les déçus de 30 ans promesses non tenues se tourner vers l’extrême droite qui, par le passé, a montré ce qu’elle savait faire en matière de détournement de fonds publics (Toulon et Vitrolles de clientélisme (Vitrolles et Marignane), de censure, de discrimination politique et de népotisme.
Le meilleur ce serait que Beaucaire retrouve sa quiétude, sa capacité à avancer tous ensemble.
Certains d’entre nous se souviennent de ce temps que les moins de trente ans ne peuvent pas connaître où notre ville se développait dans l’intérêt de tous, je citerai la création de la zone industrielle et portuaire, la construction de 3000 logements à Puech Cabrier, la Moulinelle et la Croix du Sud avec les équipements publics indispensables comme les écoles, une halte-garderie, une salle polyvalente, des terrains de sport, gymnases, piscine …et bien d’autres réalisations encore…
Presque tout était à faire et beaucoup a été fait à cette époque.
Ces réalisations ont favorisé l’intégration des nouveaux arrivants à Beaucaire.
Ceux qui n’en sont pas convaincus peuvent se rendre au monument aux morts. Ils s’apercevront que les 225 Beaucairois morts pour la France lors du premier conflit mondial avaient des noms de famille bien français.
Ils pourront comparer cette liste avec les noms figurant sur l’annuaire téléphonique actuel et ainsi mesurer à quel point Beaucaire a su être, pendant des décennies,un formidable creuset d’intégration pour les étrangers fuyant la misère ou le fascisme.
C’est ce que j’ai rappelé au candidat parisien du Front national le 11 novembre, alors qu’il faisait la tournée des monuments aux morts gardois.
Mais revenons au présent.
Il suffit de traverser la ville pour s’apercevoir que ceux qui la dirigent depuis trois décennies n’ont pas su faire face à la mission qui était la leur : poursuivre la dynamique qui était alors à l’œuvre.
Préférant servir les intérêts des grandes surfaces, ils ont laminé les petits commerces de proximité qui animaient le centre ville.
Surévaluant les capacités des nouvelles technologies, ils ont saturé Beaucaire de caméras aveugles, mais ont laissé partir la Gendarmerie et le Commissariat.
Délaissant le centre ville, ils ont grassement servi l’intérêt des promoteurs immobiliers en leur livrant 75 ha de terrains constructibles, multipliant par deux et demi la surface urbanisée en seulement 20 ans pour un accroissement très limité de la population.
Ce gaspillage a d’ailleurs été souligné par M. le Préfet dans ses observations sur le PLU.
Ils ont sacrifié la colline des Caunelles en la livrant à un promoteur immobilier, la Statim, qui y a construit ce lotissement minéral et si peu convivial dont beaucoup, y compris Mme Arèse, s’accordent à dire, aujourd’hui, que c’est l’exemple à ne plus réitérer.
Pourtant, tout comme M André, celle-ci a approuvé ce projet lorsqu’elle était élue de la majorité.
Ce même promoteur immobilier est, quant à lui, prêt à récidiver à la Tapie, au-dessus de la caserne des pompiers, si par hasard l’équipe actuelle était reconduite.
Indifférents aux intérêts de leurs administrés, Mme Arèse et M. André ont laissé se dégrader le réseau d’eau potable en approuvant la reconduction du contrat de Veolia en 2007 sans exercer le moindre contrôle sur cette délégation de service public. Jacques Bourbousson a poursuivi dans ce même sens.
C’est de tous ces constats de tous ces combats (Cante Perdrix, Poweo, Caunelles, Veolia, PLU…) qu’est née l’idée de prendre en main notre destin et de s’investir dans les affaires communales pour ne plus subir, pour être les initiateurs du projet communal, pour être dans la proposition, dans l’action.
Notre investissement dans tous ces dossiers nous a donné une autre vision de la gestion communale d’où notre slogan : « BEAUCAIRE AUTREMENT ».
Nous nous investirons demain comme hier dans les dossiers communaux.
Il faut en finir avec ces élus qui en conseil municipal sont incapables de répondre aux questions de l’opposition, se retournent vers les administratifs pour avoir les réponses ou manient l’insulte pour masquer leur méconnaissance des affaires de notre ville.
A ce propos, étant contre le cumul des mandats, et ce sera là mon premier engagement, je m’engage à ne pas briguer la présidence de la communauté de communes.
Etre irréprochables dans la gestion des finances communales.
Alors que tant de Beaucairois vivent dans la précarité, le spectacle qu’offrent ces élus se livrant dans quelques restaurants locaux à des agapes payées par vous et nous, contribuables, est d’une indécence insupportable. Ces pratiques cesseront.
Impliquer la population dans les grands projets communaux doit être un préalable.
A cet égard, la façon dont est conduite l’actuelle révision du Plan local d’urbanisme est l’exemple même de ce qu’il ne faut pas faire.
L’explication des enjeux n’a pas été exposée à la population. M. le Maire lui-même confond PLU et certificat d’urbanisme lorsqu’il déclare le 18 juillet 2013 que le PLU ne concerne que quelques centaines de familles.
Il a fait, une fois de plus ce jour-là, la démonstration de son manque d’implication dans les affaires de la ville !
Pour mener à bien cette autre forme de gestion de la commune, je suis entouré d’une équipe qui, sur la lancée des élections municipales de 2008, a poursuivi ses activités au sein de Réagir Pour Beaucaire.
Tous les conseils municipaux ont été préparés avec soin. Je pense que les trois élus d’RPB ont répercuté fidèlement ce travail préparatoire lors des conseils municipaux.
L’implication dans les dossiers communaux ou intercommunaux est déjà une réalité pour nous depuis 6 ans. C’est loin d’être le cas pour nos adversaires.
Sur des thèmes tels que l’urbanisme, les délégations de services publics, Veolia notamment, le Spanc, les finances, la sécurité, les déchets, l’environnement, nous avons plusieurs longueurs d’avance tant nos concurrents rechignent à mettre le nez dans des dossiers épais, complexes… mais passionnants.
Nous le constatons lors des conseils municipaux où nos divers opposants attendent souvent nos interventions pour s’exprimer en reprenant à leur compte nos arguments.
Le sérieux, la connaissance des dossiers est la marque de fabrique de Réagir pour Beaucaire. Même nos adversaires le reconnaissent et l’expriment.
Il est temps, maintenant de parler de notre équipe qui va se présenter en mars prochain devant les électeurs.
Elle est clairement ancrée à gauche, elle en réunit toutes les composantes. 7 candidats sur 33 sont encartés, soit au PS soit au Front de gauche, nous avons le soutien officiel de ces deux formations, l’écologie y a toute sa place.
J’en profite pour remercier Chantal Milési militante très active du front de gauche et Juan Martinez vice-président du Conseil général du Gard et de mon ami Sylvain Pastor, écologiste de coeur pour leur présence ici, ce soir et leur soutien tout au long de cette campagne.
La particularité de cette équipe est d’être composée de personnes impliquées dans le milieu associatif local.
Que ce soit dans les associations de parents d’élèves, dans les associations sportives, ou culturelles, dans le syndicalisme, dans la défense de l’environnement, les associations de quartiers, l’aide aux handicapés, l’humanitaire, il sont déjà au service des Beaucairois.
L’immersion dans la vie associative est le reflet de leur ouverture aux autres, de leur capacité d’écoute et d’analyse et c’est là, sans doute, le ciment qui nous unit.
Les soucis quotidiens des Beaucairois -la précarité, l’exclusion, mais aussi les incivilités, les problèmes de stationnement ou de circulation, la gestion des déchets, les problèmes de sécurité nous interpellent et nous concernent.
Nous sommes des acteurs de terrain et les solutions que nous avançons dans notre programme sont des réponses locales, simples, réalisables pour faire face au désordre global lié à la mondialisation.
L’éducation des jeunes et des moins jeunes est pour nous la clef de l’apprentissage à la citoyenneté. Des moyens accrus pour les écoles existantes et pour la construction de nouvelles écoles seront mobilisés. De vrais éducateurs, diplômés, seront sur le terrain.
Une réunion publique sur ce thème est prévue le 7 février à 18h30 à l’école de la Moulinelle.
Les associations sont aussi un moyen de répondre à la montée des individualismes.
Nous serons très attentifs à leur accorder toute la place qu’elles méritent et à les soutenir au quotidien.
Dans le domaine de l’urbanisme, nous favoriserons la densification de l’existant et stopperons l’étalement urbain qui coûte cher à la commune.
S’agissant du centre-ville, sa redynamisation ne sera pas une chimère comme celles affichées par la droite, qui nous promet, depuis 30 ans, à chaque scrutin des investisseurs providentiels et de nouveaux habitants illustres. Nous commencerons en amont par la révision du Plan de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine dont les données démographiques, donc la base de travail, aussi incroyable que cela puisse paraître, datent de 1982. Pour illustrer le manque de volonté municipale quant à la revitalisation du centre-ville, il suffit de se remémorer que l’acquisition par la commune de l’îlot des Pêcheurs date des années 1980, îlot qui, depuis, se dégrade irrémédiablement jusqu’à tomber en ruines.
Les modes de déplacement doux (piétons, vélos) seront privilégiés et développés à travers un plan communal de circulation. Leur vocation sera le lien entre les quartiers mais aussi entre les habitants, toutes générations confondues.
Nous mettrons en place un vaste programme de jardins familiaux qui aidera à lutter contre la précarité. Dans le but d’améliorer le service rendu aux Beaucairois, la formation du personnel communal et intercommunal sera une priorité.
Le retour de nombreuses délégations de services publics dans le giron de la commune ou de l’intercommunalité permettra de diminuer les coûts de fonctionnement que les multiples embauches de ces dernières années ont fait exploser.
Nous associerons les Beaucairois aux manifestations culturelles afin qu’ils soient acteurs de la vie beaucairoise.
La Ville proposera -enfin- des spectacles de qualité s’adressant à tous, jeunes et moins jeunes.
Les traditions taurines y auront toute leur place.
Dans le domaine de l’économie et de l’emploi, nous mobiliserons tous les acteurs économiques et politiques départementaux, régionaux, voire européens, ainsi que des organismes comme, par exemple, la CNR (la Compagnie nationale du Rhône) et les fonds dont ils disposent.
Avec eux, nous travaillerons au développement de l’activité touristique, grande génératrice d’emploi. Ce sera un axe de travail prioritaire pour dynamiser l’économie locale.
Avec eux, nous travaillerons aussi à la création d’une plate forme multimodale afin d’augmenter l’attractivité de la zone industrielle et de mieux en tirer parti.
Pour illustrer l’inefficacité de ceux qui gèrent la ville depuis trente ans, je rappelle que ce projet de plateforme multimodale était déjà dans les cartons de la municipalité Boyer avant 1983. Il y est resté.
Pour ce qui est de la sécurité, nous privilégierons le travail de proximité et la formation des intervenants. Nous stopperons le développement inadapté et démesuré de la vidéosurveillance.
Nous développerons notre programme dans le domaine de la sécurité lors d’une réunion publique ici-même le mardi 25 février : ce dossier mérite en effet que l’on y consacre une réunion spécifique.
Nous pouvons déjà vous dire que ce sera une réforme en profondeur, à coût constant, d’un système qui depuis trente ans a montré son inefficacité.
Les finances communales seront gérées avec rigueur, car il s’agit là de l’argent de tous les Beaucairois et nous serons les garants de la bonne utilisation de ces deniers publics.
Nous avons dans notre équipe des personnes qui, pour nous, sont des références quand on parle de gestion rigoureuse.
En matière d’augmentation des impôts locaux, les donneurs de leçons de Droite oublient de dire qu’en 2003 Mme Arèse et M. André ont augmenté les impôts locaux de 23 %.
M. Bourbousson, en 2010, les avait augmentés de 11 %.
Voilà, en quelques grandes lignes, ce que nous proposons aux Beaucairois qui attendent un vrai changement de cap.
Rigoureuse et ferme dans la gestion, généreuse dans l’action, pragmatique, notre liste est porteuse des vraies valeurs de la gauche, celle qui place l’humain au centre de ses préoccupations.
Nous voulons élargir le débat lors de ces élections en prenant en compte toutes les problématiques et pas seulement l’amalgame insécurité/laïcité/immigration, ce dangereux cocktail qui risque d’exploser dans les mains de ceux qui l’utilisent sans discernement.
Sur ces panneaux, derrière vous, vous pourrez voir que les André, Cellier, Arèse, Bourbousson et le FN, ont toujours su s’accorder sur le thème de l’insécurité. Cela leur a permis de se maintenir au pouvoir,mais pas de résoudre les problèmes spécifiques à Beaucaire.
Alors, pour sanctionner la gestion catastrophique du maire sortant et ne pas avoir, au soir du premier tour, à voter pour des candidats qui ont, par le passé, été alliés au Front national, la seule alternative, c’est le vote pour Réagir pour Beaucaire 2014 dès le premier tour.
J’insiste : dès le premier tour !
Vous avez pu l’entendre, contrairement à celles de nos adversaires, nos propositions ne sont pas une énumération de slogans élaborés par des professionnels de la communication.
Nous les avons illustrées avec des exemples concrets pour étayer nos arguments.
Elles sont le résultat de six ans d’un travail assidu.
Pour conclure, il me reste à vous dire :
Mobilisons-nous jusqu’au 23 mars, jour du premier tour des élections municipales, pour en finir avec cette gestion hasardeuse de Beaucaire, notre ville, et pour franchir ensemble les quelques mètres qui nous séparent de la mairie. 30 ans ça suffit !
Je vous remercie de m’avoir écouté et vous invite à partager le verre de l’amitié tout en échangeant avec les colistiers de Réagir Pour Beaucaire. Merci ! »