Communiqué de presse

Le thème de la sécurité n’est pas de droite. Réagir Pour Beaucaire n’a pas attendu les sorties récentes de Christophe André pour alerter les Beaucairois sur la menace de fermeture du commissariat dès le printemps 2010 dans son journal. Nous mesurons chaque jour les dégâts de la politique du chiffre conduite par l’UMP pendant dix ans : abandon de la police de proximité, recours massif à la vidéo-surveillance. Méthodes appliquées ici à Beaucaire jusqu’à l’aveuglement pendant 20 ans par Jean-Marie André, Mireille Cellier et maintenant Jacques Bourbousson. Pour quels résultats ?

Les élus de gauche ne fuient pas le débat, au contraire. Nous appelons l’ensemble de nos concitoyens à se mobiliser sur ce thème pour réclamer le redéploiement des forces de police sur le territoire tout en redéfinissant le rôle très contesté de la vidéo-surveillance. Au lieu des petits mots du Conseil, les droites locales feraient bien mieux de s’investir dans l’organisation d’un véritable débat citoyen autour du bilan du Contrat Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance.

Liste d’union de la gauche en 2014

Nous publions la lettre envoyée aux représentants locaux du Parti Socialiste, du Parti Communiste et du Front de Gauche pour engager le débat sur la constitution d’une liste de Gauche unique pour les élections municipales de 2014.

L’ambition affichée par l’association Réagir Pour Beaucaire n’est pas utopique. Après 30 ans de gestion de la ville par une droite décomplexée avant l’heure, après la fausse alternance qu’a connue la ville en 2008 avec l’élection de M. Bourbousson et de sa majorité hétéroclite, il est probable que les Beaucairoises et les Beaucairois envisagent avec impatience le retour de la gauche aux commandes de la ville.

Depuis quatre ans, conformément à ses statuts, Réagir Pour Beaucaire affiche son volontarisme aux côtés de ses trois élus au conseil municipal. L’étude approfondie de l’ordre du jour de chaque conseil municipal, l’organisation de débats citoyens sur des dossiers dont la gestion incombe directement à la ville ou à la communauté de communes renforcent notre légitimité à gauche.

La publication de notre journal semestriel rendant compte de notre travail et la rédaction d’une lettre mensuelle numérique traitant d’une actualité plus immédiate nous permettent d’exister sur le terrain médiatique et ainsi d’être reconnus au sein de la population.

Notre travail d’enquête sur le terrain nous a conduits à élaborer des propositions qui constituent de vraies alternatives et qui doivent former le socle d’un authentique programme de gauche à mettre en œuvre tant au niveau communal que communautaire.

Forts de la diversité de nos membres, citoyens engagés dans le monde associatif, sympathisants et membres des grands partis de gauche, c’est fraternellement que nous vous invitons à venir débattre avec les membres du conseil d’administration de Réagir Pour Beaucaire en vue de la constitution d’un programme et d’une liste qui fédéreraient l’ensemble des forces de la gauche beaucairoise.

Cette réflexion indispensable ne s’improvise pas, c’est pourquoi il nous apparaît opportun d’engager les discussions dès à présent afin qu’une vision partagée de notre action future, tant au niveau communal, intercommunal que cantonal, émerge pour rendre la victoire possible à partir de 2014.

Sans le rassemblement de tous les Partis de gauche et sans le dynamisme de toutes et tous, la victoire de la Gauche ne peut se concevoir.

Bien solidairement,

Le Président

Stéphane LINOSSIER

Copie : Midi-Libre

Lettre d’information de juillet 2012

Le conseil municipal du 3 juillet n’a pas tenu toutes ses promesses. Pourtant, l’ordre du jour était séduisant avec plusieurs rapports d’activités (CCBTA, élimination des ordures ménagères, Veolia, GrDF, GSM ) soumis à la sagacité de nos élus et du premier d’entre eux en particulier. L’occasion était excellente pour débattre des actions et compétences de la communauté de communes, de mettre à plat les dysfonctionnements de la filière de collecte et de traitement des ordures ménagères, de critiquer l’activité des délégataires Veolia et GrDF. Mais elle intervenait sûrement trop tôt après l’indigestion électorale de M. Bourbousson qui n’a répondu à aucune question. Trop tôt aussi pour une opposition de droite toujours divisée et qui n’avait manifestement pas très bien préparé ce conseil.

Deux décisions que nous jugeons positives ont cependant retenu notre attention : la déclaration du maire annonçant que ses services avaient enfin sollicité l’aide de la préfecture pour résoudre le problème des constructions sans permis. Et la création d’un café des parents proposée par l’adjointe à l’éducation Mme Navarro (rare élue de la majorité qui semble connaître les dossiers dont elle a la responsabilité) qui s’inscrit dans une réflexion indispensable à Beaucaire sur la parentalité.

Pour le reste, à vous de juger.

Veolia a-t-elle tenté de tromper les élus beaucairois ?

L’examen du rapport annuel de Veolia (p.j.) fait apparaître des incohérences lui permettant d’afficher un taux de rendement du réseau d’eau potable conforme aux objectifs fixés dans le contrat de délégation de service public et d’échapper ainsi aux pénalités prévues.

Lors du conseil municipal, nous avons pointé et explicité ces incohérences, ce qui a poussé M. le maire à reporter l’adoption du rapport du délégataire, … qu’il a ensuite soumis au vote dans un grand élan d’étourderie !!!

Très surprenante aussi l’attitude de plusieurs adjoints de la majorité qui ont essayé à travers toutes sortes d’arguments spécieux de tenter de sauver le soldat Veolia : alors que nous parlions de Kwh, l’un nous répondait «variation saisonnière des coûts», un autre évoquait «les compteurs de la station de relevage oubliés» (le rapport de Veolia précise pourtant clairement qu’il s’agit de la station de production). Bizarre, bizarre… Ne sont-ils pas là pour défendre les intérêts des Beaucairois ?

Quelques éléments de réflexion tirés du rapport de Veolia pour l’année 2011 sur la commune de Beaucaire :

  • comment expliquer qu’en 2011, alors qu’on a prélevé 10,12% d’eau en moins dans la nappe (-140 645 m3), on ait utilisé 5,74 % d’électricité en plus (17 967 Kwh) ?
  • à titre de comparaison, l’année 2006 avait connu une baisse des prélèvements du même ordre (- 144 769 m3) et une baisse induite de la consommation d’électricité (- 30 930 Kwh), ce qui est logique.
  • alors que de 2005 à 2010 il fallait utiliser entre 225 et 236 Wh pour pomper 1 m3 d’eau, comment se fait-il qu’il en faille 265 Wh en 2011 ?

N’ayant aucune confiance vis-à-vis des élus en place pour éclaircir cette situation et en tirer toutes les conséquences dans l’intérêt des Beaucairois lors de la renégociation quinquennale du contrat prévue en 2013, nous adressons un courrier à l’Agence de l’eau, partie prenante dans cette affaire, en espérant que celle-ci fera toute la lumière sur ces incohérences.

Ci-dessous les extraits des pages 27 et 39 du rapport du délégataire Véolia que nous remettons en cause

Rapport Veolia 2012 page 27

Rapport Veolia 2012 page 39

Y a-t-il un pilote dans l’avion ?

Qui doit-on croire lorsqu’est évoquée la situation de la filière du traitement des ordures ménagères ? Hélène Deydier qui déclare dans le Midi Libre du 27 juin 2012 que le syndicat qu’elle préside n’est pas indifférent à la situation d’Ecoval 30, menacée par un dépôt de bilan ? Ou le premier adjoint de la commune de Beaucaire qui évoque (en le sortant de son chapeau) au cours du conseil municipal du 3 juillet la création d’une régie temporaire pour reprendre l’activité de l’usine défaillante ?

Une chose est sûre : la taxe d’enlèvement des ordures ménagères va augmenter comme nous l’avions écrit en décembre 2011 dans notre journal : cette prévision a été confirmée par M. Ledur en conseil municipal.

On est prié de croire sur parole les propos rassurants de ce dernier lorsqu’il évoque un plan B pour pallier le retrait de Théolia, l’actionnaire majoritaire d’Ecoval 30. Sans s’étonner du mutisme nerveux d’Hélène Deydier, pourtant responsable de ce dossier en tant que présidente du syndicat mixte Sud Rhône Environnement !

Nous resterons vigilants et attentifs à la situation des salariés, aux conditions de reprise de l’usine si un dépôt de bilan était prononcé dans les mois à venir et à la sincérité de l’action des élus responsables de ce service public.

CCBTA – Ponton – GSM

L’examen du rapport annuel d’activité de la CCBTA en conseil municipal est le seul moment où la démocratie directe peut s’exercer à propos de l’intercommunalité.

Ce 3 juillet 2012, nous avons questionné son président multicartes M.Bourbousson.

Parmi les compétences obligatoires de la CCBTA figurent :

  • la mise en œuvre d’un plan d’action foncière avec la Safer, des actions de soutien aux productions agricoles et aux AOC…,
  • pour les compétences optionnelles, la construction, l’entretien, la gestion d’établissements sportifs d’intérêts communautaires, l’élimination et la valorisation des déchets ménagers et assimilés, l’étude d’une politique de gestion des espaces boisés, des zones humides

Sur tous ces points et bien d’autres encore M. Bourbousson est resté muet, s’en remettant aux réponses évasives du directeur général des Services de la CCBTA appelé en renfort sous l’orage.

Quant à l’investissement des élus dans leur délégation, jugez par vous-même :

  • aucune réunion en 2011 du groupe de travail sur les déchets ménagers et assimilés alors que ce sujet est abordé à chaque conseil municipal et que 54 des 84 employés de la CCBTA y sont affectés,
  • si l’Office de tourisme de Beaucaire fait des efforts pour attirer 5 000 à 10 000 visiteurs en plus par an, aucune réunion de la commission tourisme de la CCBTA n’a eu lieu alors que cette compétence lui a été transférée.

Au moment même où une délégation de l’Office de tourisme participait aux salons du tourisme de Bruxelles et de Berlin, se tenait à Beaucaire une enquête publique pour aménager sur le territoire beaucairois un ponton au seul profit de la commune de Tarascon. M Fabre, maire de Tarascon, en attend 100 000 visiteurs par an livrés à domicile.

Aucun élu de Beaucaire n’a émis un avis sur le registre d’enquête publique, enquête menée dans la plus grande discrétion, le conseil municipal de Beaucaire n’a pas été informé de ce projet et ne s’est donc pas prononcé.

L’extension de la carrière GSM au-delà de l’emprise de la carrière Calcia sur des terrains agricoles classés AOC Costières de Nîmes était également à l’ordre du jour du conseil municipal du 3 juillet.

Interrogé sur le fait de savoir si les agriculteurs avaient été consultés en amont, M. Bourbousson fut pris de court : lui, l’ex-syndicaliste agricole, n’y a même pas pensé !

L’agriculture locale avait consenti un gros effort à la fin des années 80 en acceptant de laisser 200 ha de terres agricoles aux carriers en échange des terrains situés au nord de la commune vers St-Roman. Cette transaction était à l’époque consentie «pour solde de tout compte».

Quelque 20 ans plus tard, les carriers reviennent à la charge et veulent 45 ha de plus, prétextant «fournir des produits locaux de qualité reconnue, limiter les distances de transports».

A l’AOC ‘graviers des costières’ en circuit court nous préférons notre vin AOC Costières de Nîmes, c’est pourquoi nous avons voté contre cette délibération.

Fête des Libertés 2012

Comme chaque année l’association Réagir Pour Beaucaire organise sa « fête des libertés » le vendredi 13 juillet à 19h à l’espace Daudet. Cette année Cuba est l’honneur puisque c’est un concert de SON, musique traditionnelle cubaine avec le groupe CONJUNTO JALEO et un congri, plat national cubain qui vous est proposé. La participation aux frais est de 13€ pour les adultes et 6€ pour les enfants entre 6 et 12 ans. A part le repas, une buvette sera aussi à la disposition des convives.

Les demandes de réservations ou de préventes peuvent être effectuées en nous écrivant directement sur notre site ou par téléphone au 06.34.43.07.61.

Lettre d’information de juin 2012

Bourbousson est-il de gauche ?

Les électeurs beaucairois sont des ingrats. Ils ne sont que 840 à avoir reconnu le génie politique de M. Bourbousson qui s’emploie depuis maintenant quatre ans à «ne pas faire de politique» mais qui, en revanche, pratique allègrement la valse politicienne.

Le dernier pas de danse de notre chef de ballet l’a conduit à dépêcher deux de ses adjoints -Mme Deydier et M. Corrias- à la permanence de Françoise Dumas, la candidate socialiste, au soir du deuxième tour des élections législatives afin d’y célébrer sa victoire. Du grand art, quand on sait qu’un tract anonyme (hum hum…) dénonçait les palinodies de son concurrent à droite dans une feuille finement intitulée «La droite oui, Lachaud non». Préfiguration de la prochaine bataille municipale au cours de laquelle les Beaucairois devront supporter les boules puantes que ne manqueront de se lancer les multiples listes de droite ?

Certains grattent les fonds de tiroir pour arrondir leurs fins de mois, M. Bourbousson racle les fonds d’urne. Homme public sans parti, sans vision et sans projet, au centre d’un jeu qui le dépasse, il ne lui reste plus qu’à invoquer des forces surnaturelles pour espérer rebondir après ce cuisant échec en essayant de persuader les naïfs qu’il pèse encore quelque chose à Beaucaire.

RPB fait de la politique

Faire de la politique à Beaucaire, c’est défendre les intérêts de ses habitants. C’est, par exemple, agir pour le pouvoir d’achat en réclamant régulièrement une baisse du prix de l’eau car le délégataire historique Veolia doit rendre des comptes et de l’argent. C’est aussi réfléchir à une autre politique sécuritaire en insistant sur le principe de redéploiement des policiers municipaux sur le terrain car les caméras sont inefficaces pour prévenir l’incivisme et la délinquance. C’est encore faire de la politique que de demander une compensation à la ville de Tarascon qui construit un port sur notre territoire.

C’est surtout défendre l’emploi quand celui-ci est menacé : c’est le cas pour les vingt-trois salariés d’Ecoval et c’est dans ce sens que nous avons écrit à tous les partenaires du syndicat mixte Sud Rhône Environnement : la lettre.

Dans sa réponse confuse à un article du Midi Libre consacré au sujet, Hélène Deydier s’interroge sur les motivations de notre action et nous place du côté des actionnaires de Theolia. Voilà une affirmation qui risque de déstabiliser nos plus virulents adversaires à droite qui voient en nous d’indécrottables gauchistes !

Faites de la politique !

Et le prochain journal ?

Les fidèles lecteurs de notre journal Les Trois Singes ne trouveront pas leur semestriel dans leur boîte aux lettres au mois de juin. La raison en est simple : après une très longue campagne présidentielle suivie de près par celle des législatives, nous avons souhaité marquer une pause afin de permettre aux citoyens de reprendre leur souffle.

Pas d’inquiétude cependant pour les mois à venir puisqu’un numéro est d’ores et déjà programmé pour la fin de l’année 2012.

A bientôt !

N’oubliez pas la Fête des Libertés !

Traitement des ordures : Ecoval, une usine en sursis ?

Voici la lettre que nous avons adressée aux collectivités et communes qui sont les partenaires du syndicat mixte Sud Rhone Environnement pour le traitement des ordures ménagères. (SICTOMU, Communauté d’Agglomération de Nîmes, CCBTA, Mairie de Tarascon, Mairie de Saint Etienne du Grès, Mairie de Boulbon, Mairie de Mas Blanc les Alpilles, Mairie de Saint Pierre de Mézoargues, Mairie d’Aureille, Mairie des Baux de Provence, Mairie de Maussane les Alpilles, Mairie de Mouries, Mairie de Fontvieille, Mairie du Paradou).

Nous souhaitons alerter les responsables politiques sur la situation de l’entreprise Ecoval chroniquement déficitaire et dont le dépôt de bilan n’est plus à exclure dans les mois à venir. Les conséquences sont inquiétantes : vingt trois emplois sont menacés et la fermeture de l’usine entrainerait inévitablement une hausse substantielle de la taxe d’enlèvement d’ordures ménagères.

Objet : Contrat entre le syndicat mixte Sud Rhône Environnement et Ecoval

Votre collectivité travaille en partenariat avec le syndicat mixte Sud Rhone Environnement pour la prise en charge du traitement des déchets d’ordures ménagères. Celui-ci sous-traite le tri et la valorisation à la société Ecoval 30 basée à Beaucaire.

Cette entreprise inaugurée en 2007 n’a jamais dégagé de bénéfices et enregistre des pertes annuelles de l’ordre du million d’euros depuis son entrée en activité. L’actionnaire principal d’Ecoval 30, le groupe THEOLIA, a lancé une action en référé auprès du tribunal administratif afin que les termes du contrat de délégation de service public liant l’entreprise au syndicat mixte soient expertisés Il espère un avis favorable du tribunal qui concernerait la ré-évaluation du prix de la tonne facturée par le syndicat, mesure qui pourrait permettre de rentabiliser l’installation.

THEOLIA pourra-t-elle supporter plus longtemps d’assumer les pertes d’une filiale dans un contexte de crise économique impactant son chiffre d’affaire et son cours en bourse ?

Si une négociation n’intervient pas rapidement entre le syndicat SRE et Ecoval 30, le dépôt de bilan de l’entreprise est une perspective qu’il ne faut pas écarter. Vingt-trois emplois sont menacés et la période de transition entre la fermeture de l’usine et le reprise éventuelle de l’activité par un acheteur risque de coûter très cher à tous les partenaires de SRE.

Ne doutant pas que Madame Deydier, comme elle s’y est engagée au cours de la réunion du conseil syndical du 22 septembre 2011, vous tienne informée des suites de ce dossier, nous restons à votre disposition si vous jugez utile de nous contacter.

Cauchemar en cuisine… électorale

En cette période d’élections, de fêtes des voisins, des mères ou des maires, on voit ces derniers ou leurs adjoints s’agiter beaucoup : ils sont dans une vaste entreprise de récupération d’électeurs en tout genre.

Il y en a qui lavent plus blanc, certains recyclent et lavent plus brun. On trouve aussi ceux qui lavent plus rose.

Et not’candidat-maire dans tout ça ? On le voit souvent souffler Lachaud et le froid.

Il se montre bon chrétien à la cathédrale de Nîmes pour soigner son image de calotin, comme il le fait aussi lors des Fêtes de la Madeleine, en juillet à Beaucaire : à quand la prosternation devant Benito XVI ? Au lieu de faire comme son Frère du Nouveau centre, il ferait mieux de relire la loi de 1905.

Il a lavé plus brun en mars dernier quand il a poussé, devant le Conseil Général, des cris hostiles aux participants d’un colloque sur la fin de la guerre d’Algérie. Notons qu’à cette occasion, il n’était pas en froid avec Lachaud, lequel se tenait à ses côtés ce jour-là.

On pouvait voir une de ses adjointes côtoyer, lors d’une Fête des Voisins, une des mousquetaires et là, on se reteinte en rose.

Où se logent ses amis ? Comment s’orienter au milieu de ses frères en politique ?

L’œcuménisme est impossible en ce domaine. A trop faire le grand écart, on se casse la binette et on passe de la Fête des Mères à la Défaite des Maires. Pour qui Bourboussonne le glas ?

Il serait temps que nos édiles, avant de briguer un autre mandat, exercent correctement celui pour lequel ils ont été élus ! Pas de cumul des charges !

Pourquoi vouloir vérifier, une fois de plus, le principe de Peter ?

Lettre d’information de mai 2012

Une situation troublante

Le dernier conseil municipal a été l’occasion d’une violente passe d’armes entre M. Bourbousson et l’opposition de droite. L’affrontement avait pour objet une somme de 300.000 € provisionnée par la STATIM, société immobilière qui a piloté la construction du lotissement des Caunelles, et que cette dernière aurait oublié de reverser à la commune…

Dans une intervention émaillée de sous-entendus, M. Ledur avait qualifié cette situation de très troublante.

M. André a répliqué sur le même registre en mettant en cause l’impartialité de la majorité qui n’hésiterait pas à s’engager avec la même société sur un projet d’urbanisation au-delà de la rocade (lieu-dit La Tapie). Et d’affirmer que le surcoût des travaux d’adduction d’eau pour l’alimentation de la nouvelle caserne des pompiers était en lien avec le projet d’extension de la ville derrière la caserne.

Petit rappel. Voilà ce que nous écrivions dans la lettre d’information de janvier 2010 :

Dernier avatar en cours de l’héritage André Cellier, le coût de la viabilisation de la future caserne des pompiers : 1.062.766,80 € ! Cette dépense aurait pu être évitée si la caserne des pompiers s’était implantée dans la Zac de Genestet, déjà viabilisée, lorsque le 18 juin 2007 la municipalité Cellier André a décidé d’implanter la caserne au-delà de la rocade. « Pas d’urbanisation au-delà de la rocade » telle était pourtant la doctrine de la DDE et du PLU de Beaucaire. On ne peut s’empêcher dès lors de s’interroger sur les motivations réelles de cette très coûteuse décision. Lors du dernier conseil municipal certains propos ont éveillé notre attention : une mystérieuse lettre signée par l’ancien maire, un promoteur déjà très actif sur ce secteur, un agriculteur dont les terres jouxtent la caserne… Et si l’implantation de la caserne à cet endroit résultait d’une volonté cachée d’urbaniser le secteur de Saint-Roman après avoir massacré la colline des Caunelles ?

Bonnet blanc, blanc bonnet ?

Braquages dans la ville

Ne dites plus caméras de vidéo-surveillance mais caméras de vidéo-protection. Car protéger le citoyen est la nouvelle mission de cet outil. Avec l’efficacité que l’on sait : trois commerces ont été braqués en quelques jours à Beaucaire au mois de mai…

Réagir Pour Beaucaire le dit depuis sa création : arrêtons de jeter l’argent par les fenêtres (près d’un million d’euros par an pour la maintenance et le personnel mobilisé) et redéployons les forces de police sur le terrain. C’est urgent.

Pour ou contre les Arabes ?

Plus du quart des Beaucairois a voté pour l’extrême-droite au premier tour des présidentielles. Loin des interventions télévisées policées où Marine Le Pen tentait de nous faire croire qu’elle représentait le parti du peuple, qu’en est-il des propos du Beaucairois justifiant son adhésion aux thèses du front national ? Sans vouloir tomber dans la caricature, notre expérience de terrain nous a confrontés régulièrement à ces personnes et nous permet de proposer certains éléments de réponse. Ainsi, le propos frontiste local se résume souvent à la tirade suivante :

La gauche est pour les Arabes, Marine Le Pen est contre, et les Arabes, y’en a marre !

Le débat politique se trouve ainsi réduit à un positionnement en faveur ou en défaveur d’une catégorie à caractère ethnique de la population. Le propos nous révolte naturellement et nous renvoie de fait à une autre révolution, celle de 1789 dont le premier article de son texte fondateur stipule « Les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». Ainsi, la rue beaucairoise est-elle capable, plus de deux siècles après la révolution française, de tenir un discours en complète contradiction avec son texte le plus républicain. Considérer que des personnes qui travaillent en France, qui paient leurs impôts en France, qui éduquent leurs enfants en France et dont certains parents ont parfois même donné leur vie pour la France (ex : contingents « indigènes » des première et seconde guerres mondiales) ne devraient pas être égales devant la Loi aux autres citoyens et ce, de par leur origine ethnique, c’est s’opposer aux fondements de la République.

Alors que ceux qui posent la question « pour ou contre les Arabes » sachent qu’en bafouant la déclaration des droits de l’Homme ils s’opposent à la patrie. Quant à nous, notre seule réponse est « Vive la République et vive la France ».

Stratégie politicienne

Un Parisien, permanent du FN ici, parachuté pour la course à la députation, s’en prend ces jours-ci à M. le maire de Beaucaire dans les colonnes de la presse régionale.

Peut-être serait-il utile au nom du devoir de mémoire, de rappeler que le FN, par la voix de son délégué départemental M. Ruty et de son responsable cantonal M. Boyer, a appelé à voter pour la liste Beaucaire Espoir conduite par M. Bourbousson en 2008, appui qui a sans doute contribué à son succès (voir document ci-dessous).

Ainsi, depuis 2008, des membres ou sympathisants du Front national sont aux manettes à Beaucaire avec l’inefficacité que l’on sait.

Manger à tous les râteliers pour assurer sa survie politique, telle est la stratégie de M. Bourbousson.

Ainsi, après avoir fait les yeux doux au FN avant les municipales, après avoir soutenu Georges Frêche aux régionales, après avoir fait des pieds et des mains pour être photographié aux côtés de Sarkozy en meeting à Montpellier avant les présidentielles, après s’être déclaré proche de Jean-Louis Borloo, nous ne serions pas étonnés de le voir faire encore une fois le grand écart en soutenant au deuxième tour des législatives la candidate du parti socialiste si celle-ci parvient à franchir le premier tour. Sans arrière-pensées évidemment…

Dernière minute : Le suspens, savamment entretenu par M. Bourbousson, est enfin levé. Dans son blog, il évoquait sa suppléante aux élections législatives sans la nommer. Désormais nous savons qu’elle se prénomme… Gérard. Du grand professionnalisme !

FN Vote Municipales 2008

Fête des Libertés 2012

Cette année RPB vous donne rendez-vous le 13 juillet à l’espace Daudet pour sa traditionnelle Fête des libertés.

Au programme, le groupe de SON cubain Conjunto Jaleo ainsi qu’un repas cubain : congris con pollo.

Pauvre Apollinaire : la joie ne vient pas toujours après Le Pen !

Cette période électorale est propice à la méditation et au questionnement : à quoi peuvent bien penser les gars de la Marine ?

L’immigration, source de tous nos maux ?

D’abord, peut-on imaginer que la «dame brune» fasse partir des centaines de milliers, voire des millions d’immigrés, sans un choc économique pire que la crise de 1929 ? Ou bien se contentera-t-elle d’obliger ces gens à se cacher dans des caves ou dans les bois ?

Ses électeurs croient-ils vraiment que les exploitants agricoles vont laisser partir une main-d’œuvre travailleuse, très peu coûteuse, peu revendicative ?

Et les «marchands de sommeil», qui ont, eux-aussi, en majorité, les yeux de Chimène pour le F.N, laisseront-ils partir de leurs logements vétustes ces si bons clients ?

Et puis, quand les «Arabes» seraient partis, la situation ayant très certainement empiré, il faudrait s’occuper des Espagnols, des Pieds-Noirs… Puis viendrait le tour des «Ritals », des Anglais, des Hollandais , des Belges ( Ah non ! Pas les Belges, ils ont de la trop bonne bière !), puis les Bretons, les Parisiens…

Alors, dans une «vraie France» de 40 millions d’habitants, dont la moitié de plus de 65 ans, serait-on enfin heureux dans nos maisons de retraite, redevenues des hospices, avec très peu de personnel certes, mais bien de chez nous ?!

Autre sujet de réflexion : une légende qui a la vie dure soutient que la gauche ouvre grand les frontières aux hordes de barbares. Les statistiques du ministère de l’intérieur disent plutôt l’inverse : l’immigration est plus massive sous les gouvernements de droite que sous ceux de gauche !

Et c’est logique : pour les partisans des «droites musclées», l’immigration et l’insécurité constituent leur fond de commerce. Sans cela, qui aurait envie de voter pour eux ?

Pour preuve, à Beaucaire, c’est pendant les 25 années de la municipalité André que l’immigration s’est brutalement accrue.

Cependant, une enquête historique véritablement sérieuse nous apprend que les déplacements de populations ont toujours existé depuis que les singes se sont mis à marcher sur leurs deux pattes arrière ! Il est évident aussi qu’Homo Sapiens a bien compris qu’une population sans mélange est condamnée à disparaître, non seulement sur le plan génétique mais aussi sur le plan culturel.

L’immigration est une richesse : combien de futurs Victor Hugo, de Marie Curie, de Zola… à condition de ne pas gâcher cette richesse potentielle en la confinant dans des quartiers ghettos.

Le problème, ce n’est pas les immigrés dans les villes. Non, le problème, c’est la ville, c’est-à-dire la façon dont on a traité l’urbanisme depuis près de trente ans, à Beaucaire comme partout en France. En refusant la mixité sociale, avec d’un côté, des immeubles surpeuplés dans des quartiers sinistres et écartés des zones d’activités, et de l’autre côté, des lotissements cossus…

Ces populations qui ont quitté leur village, leurs parents et amis, ne l’ont pas fait pour voir la Tour Eiffel ou pour avoir la Sécurité Sociale mais parce que leur pays a été pillé pendant deux siècles par les colonialismes et, devenu indépendant, s’est retrouvé endetté et escroqué par le Fond Monétaire International et la Banque Mondiale.

Les déplacements de populations ne s’arrêteront pas avec un bulletin de vote car, avec une terre qui comptera, un jour prochain, 10, voire 12 milliards d’habitants, avec des religions qui interdisent la contraception aux femmes, avecdes sols encore plus pauvres que les humains qui les foulent ou les travaillent, peut-être même, un jour, sera-ce à notre tour de fuir notre région.

L’insécurité…

Le deuxième argument des électeurs tentés par un vote pour les droites extrêmes est l’insécurité.

Pourtant, les études sociologiques et statistiques montrent qu’il n’y a pas plus de crimes (meurtres, viols) aujourd ‘hui que 30 ou 40 ans auparavant (lire les excellentes études de Laurent Mucchielli à ce sujet). Le climat de peur quasiment paranoïde est entretenu par une presse toujours prête à en rajouter une louche avec le premier fait-divers venu, surtout en période électorale. Mais qui détient ces médias, sinon la droite ?

Par contre, les «incivilités» sont plus réelles et sont le témoin de malaises de nos sociétés de transition, comme ce fut le cas dans les années 1900 1910, avec les «Apaches», ou les années 50 avec les «blousons noirs». A chaque fois, à l’origine, le mal-logement, une urbanisation non maîtrisée, des populations déracinées. Les solutions ne viennent pas toutes seules mais dans le passé, on a su en trouver : de nouveaux modes d’organisation de la ville, développer une police de proximité et surtout mettre en place un système scolaire public digne de ce nom et qui évitait tout communautarisme.

Victor Hugo qui avait le sens de la formule disait :

Quand on ouvre une école, on ferme une prison !

Seulement, depuis 10 ans, un certain Nicolas S. qui ignore superbement nos grands écrivains, fait tout le contraire : il ferme les écoles et ouvre des prisons !

Le vote d’opposition épidermique frontal et frontiste ne peut changer une société en mutation, il ne peut servir qu’à livrer un pays, pieds et mains liés, au pouvoir d’aventuriers sans scrupules.

En fait, sur le plan de la pensée politique, on assiste à une confrontation entre les tenants des «Traditions» et et les adorateurs du changement, de la «bougite.»

Le raisonnable est un peu entre les deux. Le tissu socio-économique de notre pays a été quasiment détruit par une politique d’abandon des services publics (écoles, hôpitaux, bureaux de poste), des quartiers, de la police de proximité.

Il faut restaurer le maillage de tous ces services publics et pas seulement dans les zones à forte densité de population. Il faut aussi arrêter de jouer au «dialogue communautariste» en instaurant un dialogue direct entre la République et les citoyens, sans intermédiaire, en pratiquant une vraie laïcité.

Et si, en plus, on laissait tomber le système présidentiel, avec une constitution permettant la destitution d’un élu sur simple pétition, avec non renouvelement et non cumul des mandats comme le prévoyaient Condorcet ou Robespierre en 1792.

Chiche !