Marie-France Labbe-Amiard

Marie-France-Labbe-Amiard64 ans
Enseignante à la retraite

Née en 1949, à Paris, dans le quartier populaire de Belleville, j’y ai vu vivre, côte à côte, dans une bonne entente, des gens venus de tous les horizons : de toutes les provinces de France et de nombreux pays du monde. Pendant mon enfance, j’ai donc constaté que l’entraide et la tolérance étaient la base d’une vie sociale harmonieuse.

C’est cet art du «vivre ensemble» que j’ai été heureuse de retrouver en m’installant à Beaucaire en 1978 mais que les municipalités de 1983 à nos jours n’ont pas su ( ou pas voulu… ?) entretenir. J’aimerais participer à son renouveau.

Ma famille, peu aisée, m’a appris le goût de l’étude et le respect de l’école publique qui permet à chacun de trouver sa place dans la société. J’ai enseigné au Collège Elsa Triolet le français, le latin et le grec pendant plus de 30 ans, militant pour que les enfants de cette «zone d’éducation prioritaire» puissent aussi avoir accès aux études classiques que l’administration aurait bien voulu réserver aux «élites»…

Pendant plusieurs années, je me suis battue aux côtés des parents d’élèves beaucairois pour la construction «en dur» du Collège Elsa Triolet et nous avons fini par l’obtenir alors que nombreux étaient ceux qui prétendaient notre victoire impossible : preuve qu’il ne faut jamais renoncer.

Maintenant que je suis à la retraite, j’assiste aux Conseils des Ecoles de la Condamine, de la Moulinelle et de Puech Cabrier pour garantir aux enfants des écoles publiques de qualité.Mariée à Francis Labbe, qui a perdu la vue, je m’implique activement à ses côtés dans la vie associative en faveur des Handicapés, de leur accès à la vie sociale et culturelle, et aussi pour la défense des Droits de l’Homme.

Je suis également attachée à la Laïcité et à la défense de la Loi de 1905 de Séparation des Eglises et de l’Etat, la seule capable d’empêcher les tensions entre communautés en maintenant l’égalité et la neutralité républicaines.

Stéphane Linossier

Stéphane Linossier Réagir Pour BeaucaireInstallé à Beaucaire en 2005, 43 ans, deux enfants, marié
Professeur de mathématiques à Arles depuis 2004 après avoir travaillé dans le Nord de la France et en Afrique de l’Ouest

Présent sur la liste de gauche conduite par Georges Cornillon, je milite au sein de Réagir Pour Beaucaire depuis sa création afin de soutenir les élus de gauche au conseil municipal. Parallèlement à cela, je participe aux actions sur le terrain du Front de Gauche sans être encarté.

Je me suis intéressé très tôt au dossier de l’eau à Beaucaire, aidé en cela par mon père, Paul Linossier, expert auprès de l’UFC Que choisir. Un dossier emblématique à Beaucaire qui montre l’absence de contrôle sur l’activité de Veolia depuis plusieurs décennies et sur lequel tous les candidats aux municipales devront se prononcer.

Une longue enquête auprès de tous les acteurs de la filière de collecte et de traitement des ordures ménagères m’a sensibilisé à la complexité d’un dossier prioritaire pour la prochaine majorité.

Amateur de courses camarguaises, de ses moments de bravoure aux murmures de l’effroi, je reconnais la richesse et la complexité de la culture camarguaise dans le berceau de la course libre.

Diplômé d’un DEA de mathématiques et informatique, j’ai pu mesurer au cours de ma formation universitaire tout l’intérêt des logiciels libres et gratuits et milite avec plus ou moins de succès au déploiement de ces outils au sein de l’Education Nationale.

Lecteur assidu du Canard Enchainé dont j’apprécie l’impertinence et l’indépendance, amateur de littérature, d’histoire et de bandes dessinées, j’ai été saisi par la qualité et la force du témoignage de M. Boyer, maire de Beaucaire de 1959 à 1983, dans un livre qui constitue son témoignage politique. Son implication totale et désintéressée constitue un modèle d’engagement pour l’intérêt général. Retrouver cet esprit à Beaucaire est une nécessité et une urgence.

Gérard Abizanda

Gerard-Abidanza-RPBNé à Beaucaire il y a 58 ans, j’y ai presque toujours vécu et travaillé.

Après une formation de technicien, plusieurs emplois salariés, une création d’entreprise, j’ai laissé libre cours à mes passions, ma famille et les arts plastiques.

Mon implication dans le milieu associatif beaucairois (association de parents d’élèves, associations de défense de l’environnement,… ) m’ont conduit à mener des combats légitimes pour le bien-être de la communauté et de mon prochain (lutte contre la décharge d’ordures de Cante Perdrix, implantation de Saria, contre la centrale à gaz de Poweo…).

Ma sensibilité pour l’écologie, pour le don de soi, n’ont pas effacé la création plastique puisque j’ai travaillé dans ce domaine auprès des tout-petits dans les écoles primaires de la ville et avec l’hôpital d’Uzès. Depuis plus de vingt ans, je m’efforce de communiquer ma passion au sein de l’atelier d’arts plastiques Art et Matière.

Catherine Pohu

Catherine Pohu Réagir Pour Beaucaire

 

58 ans

Après 20 ans de commerce, je suis actuellement employée à l’Abbaye de Montmajour d’Arles.
Pour avoir participé activement à la création de la soupe chaude des SDF de Tarascon, et participé à l’accueil des familles de prisonniers à la maison d’arrêt de Tarascon, je vous propose mon aide dans le service social que Claude Dubois et Réagir Pour Beaucaire veulent développer.

Georges Cornillon

Georges Cornillon Réagir Pour BeaucaireNé en Arles dans une famille de 5 enfants, 73 ans
Mère au foyer, père électricien. Beaucairois depuis 1963
Marié, 2 enfants

J’ai travaillé durant 30 ans dans l’entreprise familiale Bonicoli S.A., comme chauffeur, puis comme chef de carrières à Montfrin. A la vente des «Sablières du Gardon», je reste directeur technique pour l’entreprise Callet Frères, puis pour le groupe Garon, premier carrier de France, ensuite pour le groupe européen REDLAND qui me licenciera pour refus de diminution de salaire.

J’ouvre un magasin de sport à l’enseigne Trigano Sport jusqu’à ma retraite il y a 12 ans.

J’ai joué au football jusqu’à 29 ans, puis j’ai été arbitre de football au niveau fédéral jusqu’en 1985.

Ensuite j’ai pris la présidence de la Commission des jeunes au Stade beaucairois, puis celle du Stade beaucairois 30 jusqu’à ce jour (3 saisons).

J’ai rempli 2 mandats d’élu d’opposition. En 2008, lors des élections municipales, je me présente comme candidat de gauche, tête de liste. Fondateur de Réagir Pour Beaucaire, je soutiens le Collectif de Réagir Pour Beaucaire en mars pour remporter enfin un combat de longue date !

Le FN aux affaires

«Tous pourris» ?

Le slogan pourrait reprendre de la vigueur, à l’occasion des «affaires» symétriques et presque simultanées : Cahuzac et Sarkozy (dont rien ne prouve pour ce dernier qu’il soit coupable).

A Beaucaire, n’en doutons pas, il sera claironné à l’envi par un jeune ambitieux, candidat parachuté dans le Gard aux dernières législatives et qui ne se prive pas d’entonner l’hymne bien connu « FN, tête haute, mains propres », misant sur l’amnésie collective qui conduit certain(e)s à ressasser qu’ « il faudrait essayer » ceux qui n’auraient jamais eu le pouvoir.

Sauf que dans la course à la pourriture, il y en a qui ont une bonne longueur d’avance et qui ne sont pas forcément ceux que l’on croit : dans notre bonne ville, faut-il rappeler qu’Antoine Boyer, élu municipal d’Extrême-Droite sous l’ère André, donnait régulièrement procuration à l’un ou l’autre membre de la majorité en place ? Que le FN a, ensuite, changé de monture, mais pas de bord politique, en soutenant la candidature Bourbousson en 2008, comme l’a amplement démontré RPB ?

Mais, surtout, l’exercice du pouvoir, le FN connaît ! Et même très bien ! Des dizaines de milliers d’habitants, nos voisins, de Vitrolles, Marignane ou Toulon peuvent en témoigner ! En fait de mains propres, c’est plutôt le parti de la mémoire courte, très très courte ! Nous ne parlerons pas des lieux de culture fermés, des dizaines d’employés pourchassés pour délit d’opinion ou de la réhabilitation des terroristes de l’OAS.

Simplement ceci :

  • Jean-Marie Le Chevallier, maire FN de Toulon de 1995 à 2001, est condamné par la Justice française (avec son épouse et complice Cendrine), le 19/01/2001 à un an de prison avec sursis, à l’inéligibilité et à une forte amende pour détournements de fonds publics, complicité d’abus de confiance et création d’emplois fictifs (le tout en faveur de ses parents et amis) ; 3 mois plus tard une nouvelle condamnation pour subornation et intimidation de témoins. N’oublions pas qu’en 1998, son élection à l’Assemblée Nationale est invalidée pour une triple infraction aux règles de financement des campagnes électorales. Depuis, les contribuables toulonnais ont dû payer, sur 10 ans, une ardoise de 3 millions d’euros engloutis par le couple dans une association bidon : « La Jeunesse Toulonnaise ».
  • Bruno Mégret (n°2 du FN en 1995) est déclaré en 1995 inéligible pour des irrégularités graves dans le financement de sa campagne pour conquérir Vitrolles. C’est donc Catherine, son épouse, qui est élue maire en 1997 lors d’une partielle. Battue en 2001, elle est condamnée, en 2006, avec son mari pour un détournement de fonds public de 75000 euros (les Vitrollais, par leurs impôts, ont payé des dizaines de milliers de lettres expédiées aux 6 coins de l’Hexagone par Monsieur, candidat aux présidentielles de 2002).
  • Daniel Simonpieri, maire et conseiller général FN de Marignane de 1995 à 2001 (et encore de 2001 à 2008 sous les étiquettes MNR, puis UMP, ouf !), est condamné en 2011 pour favoritisme et fausses factures.

«Tous pourris», voilà qui serait assurément la devise idéale de l’Association des Ex-Maires FN de grandes villes (à créer !) ; de sacrés experts ! De la «caillera» comme on n’en fait plus, qui pourrait donner de sacrées leçons de filouterie aux caïds de banlieue et qui pourrait en remontrer à bien des politiciens en place… Même s’ils étaient coupables, Sarko et Cahuzac ne leur arriveraient pas à la cheville !

Non, la politique n’est pas une affaire de «pourris» et elle ne renaîtra pas à la «pureté» du fait d’un homme ou d’une femme providentiel(le) : il suffit que les hommes et les femmes décident, en toute conscience et en toute liberté, de s’impliquer quotidiennement dans les choix qui font leur vie, leur destinée, sans renoncer à aucun de leurs droits citoyens au profit de «professionnels» qui font carrière en décidant du sort d’autrui.

C’est le pari de Réagir Pour Beaucaire !

Evelyne Balma Natalizi

Evelyne-Natalizi-Réagir-Pour-Beaucaire

 

Mariée, 1 enfant, 2 petites-filles
Attachée territoriale en retraite

Née en 1952 à Cornillon-Confoux (13) dans une famille d’ouvriers, j’ai appris très tôt le goût de l’étude et le respect de l’école publique qui permet à chacun de trouver sa place dans la société.

Munie d’un baccalauréat « Techniques quantitatives de gestion » des années 1970, j’ai débuté ma carrière professionnelle en Préfecture des Bouches-du-Rhône dans une division chargée de la tutelle des collectivités territoriales.

De 1974 à 1982, j’ai été affectée au services des Finances du Syndicat d’Agglomération Nouvelle Ouest Provence.

En 1983, des raisons familiales m’ont conduite à Beaucaire par mutation, collectivité dans laquelle j’ai travaillé durant 29 ans au service financier jusqu’en 2012, date de mon départ à la retraite.

Patrick Bourdillon

Patrick Bourdillon Réagir Pour Beaucaire

 

 

45 ans, pacsé

J’habite Beaucaire depuis 2006. Agent hospitalier, je suis militant syndical actif. C’est de cet engagement résolument ancré à gauche qu’est née ma volonté de m’investir pour ma ville aux côtés de Réagir Pour Beaucaire. La cité est le premier lieu de démocratie, où, unis à gauche, nous mettons l’humain d’abord. « Beaucaire autrement », est entre nos mains.

Anne Moiroud

Anne-Moiroud-Réagir-Pour-Beaucaire41 ans, 1 enfant
Demandeuse d’emploi
Élue de parents d’élèves

Née en Normandie, titulaire d’une licence d’histoire, je suis partie une année en Erasmus à Athènes, j’ai vécu et travaillé pendant 15 ans en Belgique. Ma fille a la double nationalité franco-belge.
Je me suis installée à Beaucaire en 2009, mais mes parents y habitent depuis 2003. Je suis élue de parents d’élève à l’Ecole du Château.Depuis 2009, j’ai travaillé un an en CUI (contrat unique d’insertion) comme Auxiliaire de Vie Scolaire, j’ai vécu de plusieurs petits boulots. J’en ai assez de ces petits boulots, des contrats précaires, des horaires décalés non rémunérés. Allocataire du RSA, je ne cotise plus à la retraite.
Malheureusement nous sommes nombreux dans ce cas à Beaucaire, c’est pourquoi je pense être représentative d’une partie de la population beaucairoise, qui elle aussi à son mot à dire sur la politique de la ville.

J’ai rejoint Réagir pour Beaucaire car je suis de gauche, écolo, pacifiste et non raciste. Ma première manif c’était en 1986 pour protester contre l’assassinat de Malik Oussekine.

Le renouveau de la ville passe par le bien être de tous. La paupérisation de la ville est stigmatisée par ceux qui l’organisent et l’exploitent. C’est en luttant contre la précarité, qu’on relèvera la ville. Quand les salariés vivent bien, la ville vit bien : le commerce redémarre, on «  se fait un petit restau par mois en famille », on paye des impôts, on rénove sa maison, on se met à manger bio… et la ville renaît…

Michel Alivon

Michel-Alivon-RPB201460 ans

Agent de la fonction publique hospitalière aux Hôpitaux des Portes de Camargue, je suis arrivé à Beaucaire en 1980 pour exercer mon métier d’électricien à l’hôpital local.

Militant, responsable syndical et représentant du personnel dans les instances de l’établissement pendant plus d’une vingtaine d’années, je me suis préoccupé du fonctionnement du service public.

J’ai eu l’avantage de côtoyer les représentants de la municipalité Boyer, Etienne Chaulet en particulier, qui siégeaient au conseil d’administration de l’hôpital. J’ai également eu le réconfort d’avoir comme soutien, à maintes occasions, Bernard Deschamps en tant que conseiller général de notre canton.
J’ai ainsi pu faire la différence avec les municipalités de droite présentes depuis 1983 et qui ont uniquement servi une vision financière de la santé.

J’habite le quartier de Puech Cabrier où mes trois enfants ont été scolarisés à l’école maternelle et à l’école primaire.

De par mon expérience professionnelle et syndicale, en relation avec l’union locale CGT, j’ai pu mesurer les difficultés des habitants de la commune qui sont confrontés aux réalités économiques et à l’avenir incertain. Je subis ces mêmes difficultés.

Une équipe municipale de gauche peut redonner la priorité aux individus et non parader sur des podiums ou dans des média.

J’ai une passion : la moto. Ce plaisir me permet aussi d’appréhender différemment les aménagements urbains.

Depuis trente ans, la droite, avec l’extrême-droite, n’ont fait que cultiver la haine et le dénigrement systématiques pour masquer leur propre incompétence.
Le résultat de trente ans de gestion est mesurable aujoud’hui : sécurité, économie, services publics, écologie, santé !
Dans tous les domaines il y a carence réelle, alors, 30 ans après : la gauche, le retour ?

Marie Croenne

Marie Croenne Réagir Pour Beaucaire33 ans

J’ai osé…

J’ai osé aller à une réunion de Réagir Pour Beaucaire, moi qui ne suis pas politisée, moi qui vais voter juste comme ça parce que je pense être plus de gauche que de droite…

Arrivés à Beaucaire il y a 3 ans, par hasard, nous avons vu des enfants jouer dehors, les vieilles pierres de la maison nous plaisaient… Alors nous sommes restés.

Avec un enfant à l’école, on comprend très vite qu’au-delà de cette très belle ville, qui ressemble encore par moments à un village, il y a des problèmes dans les écoles (manque de moyens, travaux de rénovations jamais commencés, …). C’est ainsi je me suis investie dans une association de parents d’élèves, que l’on écoute, à priori, mais qui n’obtient jamais de réponses directes et claires. Je veux plus pour tous les enfants de Beaucaire !

Et puis, au gré des balades dans la ville et quand on est amoureux des vielles pierres, on se désole de voir des bâtiments murés, délabrés… Alors j’ai voulu comprendre pourquoi Beaucaire en était arrivée là, proche de trois grandes villes et pourtant si «isolée». Presque renfermée sur elle-même.

Pour trouver des réponses, il faut arriver à dépasser les «on-dit» et les «s’ils ne sont pas contents, les néo-Beaucairois, ils n’ont qu’à partir».

Et bien justement NON ! Moi je reste et, au lieu de continuer à râler, je préfère rejoindre ce groupe de personnes aimant réellement Beaucaire, une ville où la mixité pourrait créer de vrais trésors. Un groupe qui veut le bien de tous et non pas se faire «mousser sans rien faire». Des personnes qui ne sont pas là pour récupérer du pognon ou des passe-droits ou faire de Beaucaire une vitrine pour un parti.

Une des phrases qui me porte : «Il ne faut pas confondre l’espoir dans lequel gagne le moins mauvais et l’espoir dans lequel gagne un projet de transformation de notre réalité» (Un autre monde est possible par Keny Arkana, rappeuse française).