Lettre au président de la CNL du Gard (Condéfération Nationale du Logement)

Courrier adressé à Monsieur Bruno LEBEAU – Président départemental CNL

Beaucaire, le 20 septembre 2013

Monsieur Le Président,

L’association des locataires beaucairois affiliée à votre Confédération a récemment distribué, à l’initiative de son président Noël Guimera, un tract sur notre commune dont le contenu m’interroge.

En effet, il est troublant de constater que Noël Guimera, soutien déclaré d’un candidat aux élections municipales de 2014, s’empare de thèmes d’actualité qui seront, n’en doutons pas, au coeur de la campagne électorale. Est-il anodin de mettre en avant la sécurité, la lutte contre les incivilités, des missions qui relèvent avant tout des polices nationale et municipale ?

Il est tout aussi étonnant de constater que les mêmes éléments de langage sont repris par MM. Noël Guimera et Christophe André pour vanter leur engagement pour les Beaucairois.

Et pourquoi publier sur le site de l’association une lettre que M. Guimera a envoyée au Président de la République dans laquelle il conteste avec force la politique pénale du gouvernement ?

On est loin des combats menés par la CNL, de l’énergie que déploient ses membres pour la défense des droits des locataires face aux abus de certains bailleurs privés, de son engagement auprès des plus fragiles dans un contexte de crise économique chronique et de tension sur le marché de l’immobilier.

Beaucaire n’est pas épargnée. La situation dans le centre ancien reste préoccupante pour de nombreux locataires qui vivent dans des logements précaires et/ou insalubres.

Défendre au sein d’une association des locataires démunis face aux arcanes de l’administration ou confrontés à l’appétit de certains propriétaires est une chose, l’utiliser comme tribune pour une cause partisane en est une autre.

Espérant avoir retenu votre attention quant à une situation qui pourrait se révéler embarrassante pour la CNL, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments respectueux.

Stéphane LINOSSIER

Lettre d’information de septembre 2013

De la drogue à Beaucaire

Si des petits caïds jouent parfois des coudes pour s’approprier des espaces de vente de stupéfiants en centre-ville, c’est en campagne que vient d’être découvert une vaste plantation de cannabis dans une des plaines les plus fertiles du Gard. La nouvelle a été largement commentée en ville et sur internet où les forums d’articles consacrés au sujet ont été pris d’assaut par les apprentis politologues, les nouveaux apôtres de la présomption d’innocence, les farfelus… et les lucides.

Les apprentis politologues sont nombreux car nous sommes en France et ici plus qu’ailleurs la politique n’est jamais très loin.

Les nouveaux apôtres de la présomption d’innocence rappellent avec éloquence l’un des principes d’équité de notre nation, même si dans un passé récent ils pouvaient dénoncer avec la même ardeur une partie de la population forcément coupable.

Les farfelus sont là pour révéler une fumeuse théorie du complot qui vise à casser l’un des candidats aux élections, car, argumentent-ils, « six mois avant les élections, c’est pas innocent ».

Les lucides prennent un peu de recul et se rappellent qu’en France il y a plusieurs millions de consommateurs de cannabis. Ils constatent que les dealers de rue, les plus exposés et les plus vus dans la chaîne du réseau, ne peuvent rivaliser avec les grossistes qui valsent avec les millions d’euros. Les premiers flambent leur bénéfice au volant de grosses berlines et finissent souvent en prison, les seconds comptent leurs liasses au fin fond d’une vaste propriété en savourant un grand cru millésimé.
Puis finissent parfois en prison.

C’est une réalité qui discrédite tous les discours sécuritaires tenus depuis près de 30 ans à Beaucaire. Elle disqualifie les propos simplistes sur le lien supposé entre criminalité et immigration et rappelle toute la complexité d’un problème qui s’affranchit des clivages sociaux.

Conseil municipal

Vendredi 27 septembre se tiendra le prochain Conseil Municipal. Venez y assister ! Rendez-vous à la Mairie, salle du Conseil à 18h00.

La tribune de RPB dans le bulletin municipal (juillet/août 2013)

Déni de démocratie

Alors que Monsieur le maire est davantage préoccupé par sa réélection que par la gestion des dossiers dont il a la charge, on ne peut que rester pantois devant le manque de réactions de ceux qui devraient le ramener à la réalité des choses.

Nous parlons ici des élus de la majorité qui, au lieu de jouer leur rôle de garde-fou et de garants de la démocratie, se retranchent dans un mutisme complet.

Que Jacques Bourbousson ne réponde pas aux questions embarrassantes ou assène une contre-vérité en plein conseil municipal ne semble pas les émouvoir ! Pire, dès qu’une question précise est posée, tout ce petit monde s’affole et se retourne vers les administratifs pour obtenir la réponse. C’est à se demander qui connaît réellement les dossiers et gère vraiment la ville ! Le dossier Veolia, le PLU ou l’inondation du parking du Casino en sont des exemples flagrants.

Nous nous engageons, une fois élus, à étudier le fond des dossiers et à les partager avec tous les adjoints et conseillers municipaux afin qu’ils votent en toute liberté en fonction de leurs convictions.

Les élus de gauche : Rose-Marie CARDONA, Claude DUBOIS et Christiane ROTT

Lettre d’information de juillet 2013

Au nom des 6 000 foyers beaucairois oubliés par le PLU de M. Bourbousson

La révision du PLU, lancée le 27 juin 2008, n’avance pas et deux semaines de plus ou de moins après cinq ans d’attente ne changent rien à l’affaire.

Contrairement à ce qu’affirme M. le maire, le report de 13 jours du vote du projet de PLU ne va pas pénaliser les Beaucairois, mais plutôt mettre en lumière l’extrême fragilité de la majorité municipale et son manque d’implication dans ce dossier.

En effet, le 18 juillet 2013, M. Bourbousson a été incapable de réunir sa majorité pour voter son projet de Plan Local d’Urbanisme, acte majeur de la vie d’une commune et d’une mandature.

M. le Maire perd son sang-froid et fait de la politique, de la mauvaise politique, de la politique politicienne et de l’électoralisme en nous accusant de «lâcheté, de prise d’otage, de fins bassement électoralistes».

Avec ses élus de la majorité qui ne sont jamais venus au conseil municipal, ceux qui ne viennent plus et ne donnent pas leur procuration, ceux qui ne peuvent pas voter car intéressés financièrement par la révision du PLU, M. le maire est bien mal placé pour donner des leçons de civisme et de citoyenneté à l’opposition (article ‘Riposte’ du 21/07/2013 dans la presse locale).

M. Bourbousson croit que gérer l’urbanisme d’une ville se limite à définir les nouveaux terrains constructibles. Pourtant, réviser un Plan Local d’Urbanisme consiste aussi à prévoir les emplacements réservés aux ouvrages publics, aux installations d’intérêt général. Comment peut-on prévoir d’ajouter de futurs logements sans prévoir les écoles (voire un lycée d’Enseignement Général), les salles de réunion, les équipements sportifs et de loisirs,… nécessaires ?

Ainsi, il est tout à fait possible de densifier l’urbanisation du quartier de Garrigues Planes-ouest, encore faut-il aussi prévoir comment les habitants vont pouvoir vivre dans ce quartier (accès, services de proximité, commerces et bureaux… ).

En évaluant à quelques centaines le nombre de Beaucairois concernés par le report de vote de 13 jours, M. Bourbousson révèle son ignorance sur l’impact réel d’un PLU : en effet, ce sont les 6200 foyers beaucairois qui sont impactés par la révision du PLU et non les seuls Beaucairois qui vont voir leur terrain passer en zone constructible.

Nous avons une pensée particulière pour les professionnels du tourisme : dans les POS et PLU précédents, cette activité était qualifiée de pilier de l’économie beaucairoise avec l’agriculture et l’industrie, ce qui vaut à Beaucaire le titre de station touristique et pour M. le Maire une indemnité annuelle de 7295,46 € et de 3086,55 € pour chacun de ses adjoints (CM du 02/04/2008 page 17).

Or, à aucun moment dans le document de synthèse, le mot tourisme n’apparaît, ce qui donne la mesure du manque d’investissement des élus dans ce projet de PLU.

En déclarant que le report du vote du PLU concernait «plusieurs centaines de familles», M. le Maire se tire une balle dans le pied, sabordant son Plan local d’urbanisme. Au lieu de défendre les intérêts de l’ensemble des Beaucairois (plus de 6 000 foyers donc), ce plan a été conçu pour servir les seuls intérêts de ceux qui espèrent voir leur terrain devenir constructible.

Nous rappelons ici, sans la développer, l’incapacité de M. le Maire à faire appliquer les dispositions de l’actuel PLU sur sa commune : la cabanisation de la campagne beaucairoise et les propositions «dans l’air du temps écologique» (lutte contre l’étalement urbain, création de voies douces, arrêt de la bétonisation des terres agricoles et de l’imperméabilisation des sols,… ) qui ne sont pas suivies par la municipalité actuelle.

C’est pourquoi, au nom des 6000 foyers beaucairois oubliés par ce projet, nous nous abstenons et attendons avec impatience le retour de la consultation des services publics associés.

Sécurité : des commerçants témoignent

Pourquoi tant d’obstination à dépenser de l’argent pour étendre le réseau de caméras de vidéo-surveillance ? 30 000 € supplémentaires débloqués au dernier conseil, pour quels résultats ? Car «le coeur du problème est l’installation dans tous les quartiers du centre-ville de guetteurs et de dealers qui vendent toutes sortes de drogues à toute heure de la journée et de la nuit sous les caméras de vidéo-surveillance». Non, ce n’est pas une déclaration politique, mais l’appel à l’aide lancé par 11 commerçants du centre-ville en 2011 aux députés Lachaud et Mourrut après «avoir essayé d’alerter les autorités locales».

Ils constatent avec amertume que les «commerces ferment les uns après les autres» et expriment leur désespoir face à une situation qu’ils jugent dramatique. Le sentiment d’insécurité contre lequel M. Bourbousson prétend lutter avec ardeur, ne cesse de gagner les esprits. Et dans la population progresse l’idée qu’une solution radicale, un grand coup de «kärcher» suffira à résoudre le problème.

L’article consacré à la sécurité dans notre dernier journal (cliquer pour ouvrir le journal dans un nouvel onglet) pointe les difficultés et la complexité du dossier de la sécurité. Reconquérir le terrain abandonné aux trafiquants dans le centre ancien relève avant tout d’une volonté politique. Il ne suffit pas d’ouvrir aux heures de bureau une annexe de la Police municipale sur la place Vieille si celle-ci est désertée par les forces de l’ordre dès le rideau fermé. Le soir de la proclamation de l’ouverture des fêtes de la Madeleine, vers 20 h, sur cette même place, de jeunes gens se sont affrontés à coups de marteau et de barre de fer sous les caméras de vidéo-surveillance, obligeant un cafetier à fermer.

Volonté de redéployer sur le terrain la Police municipale (aujourd’hui 12 agents sont affectés à la surveillance des images filmées par les caméras), soutenue par des élus investis et présents. Volonté de prévenir très en amont la délinquance en renforçant les mesures visant à lutter contre l’échec scolaire, en travaillant très étroitement avec les directeurs d’écoles, chefs d’établissements des collèges et lycée.

Voilà pourquoi les élus de gauche ont voté contre cette délibération. Quant aux élus de droite, demandez-leur ce qu’ils en pensent…

Encore et toujours de la politique M. le Maire.

Entretien des routes communales

Le maire de Beaucaire, Jacques Bourbousson, bien connu pour ses projets pharaoniques d’e centre de la tauromachie pour quelques 10 millions d’’euros, est incapable d’assurer la sécurité de ses administrés. Après la crue du Rhône où il a failli en ne prévenant pas les propriétaires des véhicules stationnés au pré, il n’a toujours pas fait nettoyer le bord des routes communales malgré la sécheresse et les risques d’’incendie. Nous sommes pourtant fin juillet. Est-ce qu’il attend qu’il y ait un drame ?

Etat des routes communales à Beaucaire

route-communale-2

Fête nationale

Quel sens donner à la dépose d’une gerbe au pied du Monument aux Morts par notre Maire le 14 juillet dernier ? Que voulait-il commémorer ? Ce geste prend tout son sens le 8 mai ou le 11 novembre lorsqu’il s’agit de commémorer la fin d’une guerre mais aucune bataille historique n’est répertoriée à la date du 14 juillet.

Sommes-nous témoins de l’instauration d’une nouvelle Tradition ? Connaîtrons-nous, un jour, les arcanes de la Pensée bourboussonienne ?

En attendant de les déchiffrer, RPB 2014 vous propose un rappel historique de cette journée de mémoire républicaine : lire la suite de l’article.

Fête Nationale

Quel sens donner à la dépose d’une gerbe au pied du Monument aux Morts par notre Maire le 14 juillet dernier ? Que voulait-il commémorer ? Ce geste prend tout son sens le 8 mai ou le 11 novembre lorsqu’il s’agit de commémorer la fin d’une guerre mais aucune bataille historique n’est répertoriée à la date du 14 juillet.

Sommes-nous témoins de l’instauration d’une nouvelle Tradition ?
Connaîtrons-nous, un jour, les arcanes de la Pensée bourboussonienne ?

En attendant de les déchiffrer, RPB 2014 vous propose un rappel historique de cette journée de mémoire républicaine.

Il a fallu attendre le 14 Juillet 1880, sur proposition du député Benjamin Raspail, pour que cette journée symbolise la République. Mais ne croyez pas que l’on célébrait la prise de la Bastille. Que nenni !

L’Assemblée Nationale, bien que fraîchement élue et soi-disant républicaine était très timorée : elle avait peur des débordements sur sa droite (Royalistes, Bonapartistes) et sur sa gauche. (Toute ressemblance avec notre époque serait osée).
C’est pourquoi, au début de la IIIème République, on fêtait le 14 juillet 1790, c’est-à-dire la Fête de la Fédération. A cette date, le rappel de 1789 était dans les esprits mais, le 14 Juillet 1790, le Roi était présent, d’où le côté consensuel qui pouvait plaire aux députés de 1880.
Il faut rappeler que ce souverain, s’il n’avait pas trahi les citoyens en se sauvant pour rejoindre les Autrichiens en juin 1791, aurait pu faire la fête le 14 Juillet suivant…

Mais pourquoi célébrer cette date particulièrement ? Il y en avait d’autres en réserve dans le magasin de l’Histoire et plus en rapport avec les valeurs de la République.

La plus adaptée était évidemment le 22 septembre 1792, date de la création de la première République. Mais les uns trouvaient que c’était trop proche des malheureux évènements sanglants du début du mois et les autres trouvaient qu’une grande cérémonie en septembre aurait été dommageable dans une France rurale à 80%, très occupée aux champs à cette période.

D’autres dates ont été envisagées comme le 4 août 1789 (abolition des privilèges), le 10 août 1792 (prise des Tuileries et transfert du Roi à l’Hôtel de Ville) ou le 26 août 1789 (déclaration des Droits de l’homme et du citoyen)… Cependant, dans la Chambre des Députés de 1880, encore bien cléricale, il n’était pas question de choisir le mois d’août pour ne pas faire trop d’ombre au 15 août qui regroupait à la fois la Fête Napoléon et le nouveau culte de l’immaculée conception.

Alors quel nouveau rituel a voulu initier notre maire ? Et si c’était pour demander l’instauration d’une VIème République ? On peut rêver.

Mise au point suite à l’ajournement du dernier Conseil municipal

L’article paru dans le Midi-Libre ce 23 juillet 2013, « La révision du Plan Local d’Urbanisme fait encore couler de l’encre chez les élus de l’opposition municipale », fait suite au dernier Conseil municipal qui a été ajourné.

En cause, le comportement de notre Maire : arrogance et méconnaissance des dossiers ont provoqué le départ des 9 élus de l’opposition. En conséquence le Maire a dû lever la séance faute de quorum*.

Voilà donc les réactions de Claude Dubois et Stéphane Linossier :

Réaction de Claude Dubois, élu d’opposition au Conseil municipal, membre de Réagir pour Beaucaire 2014

« Le vote du projet du PLU qui va être soumis à l’automne à enquête publique n’a pas eu lieu le 18 juillet, le maire n’ayant pas le quorum à la suite du départ des élus d’opposition.
Conséquence il doit reconvoquer au plus tôt un conseil municipal en s’assurant qu’il aura le quorum cette fois ci. Cela peut se faire dans la semaine et ne change rien sur le fond, la révision du PLU ayant été lancée en juin 2008, une semaine de plus ou de moins…
Notre départ a été motivé par le fait que M le maire méprise son opposition, refusant le débat démocratique et proposant de répondre aux questions posées en conseil municipal par écrit !!!
Drôle de conception de la démocratie ! Nous avons voulu marquer le coup et lui remettre les pieds sur terre.
En fait ne connaissant pas les dossiers il fuit le débat. »

Réaction de Stéphane Linossier, président de notre Collectif Réagir pour Beaucaire 2014

« La riposte est-elle politique ?
M. Bourbousson est un grand démocrate qui ne fait pas de politique. Jamais.
Ce n’est pas une farce, c’est une tragédie.
Il voit de la politique partout, du déni de démocratie souvent.
Mais il constate chaque jour l’étroitesse de sa majorité et sa grande fragilité… politique. »

*Quorum : nombre des membres d’une réunion qui est nécessaire pour que les décisions que cette réunion doit prendre soient valables.

Brèves

Le PS à beaucaire

La rumeur va bon train à Beaucaire selon laquelle le PS ferait liste commune avec M. Bourbousson au motif de faire un hypothétique barrage au FN dès le premier tour. Nous rappelons que des proches du FN sont dans l’actuelle majorité et que le FN a appelé officiellement à voter Bourbousson en 2008.
La consigne officielle du bureau départemental du PS est claire : une seule liste à gauche à Beaucaire ! Les militants PS qui travaillent avec RPB depuis des années peuvent donc être rassurés. Ils n’ont pas été sacrifiés sur l’autel de nauséabonds calculs politiciens.

Faire le jacques

Cette vieille expression française nous revient à l’esprit lors de chaque  intervention publique de l’actuel maire de Beaucaire.
Cette expression prend alors tout son sens (un vrai régal) : un galimatias* parvient à nos oreilles, fait d’approximations, d’amalgames, de borborygmes, de bric et de broc, voire d’injures à l’encontre de ses interlocuteurs. Il tient lieu de discours.
C’est sa seule parade pour masquer ses graves lacunes : faire le Jacques en espérant que ça passe.

* Galimatias : discours embrouillé et confus, qui semble dire quelque chose et ne dit rien (source : dictionnaire de l’Académie française).

Jacques a dit

Les perles de notre Maire en Conseil municipal, extraits choisis

  • Conseil municipal : le Jacques fait du Audiard
    M. le maire lui fait remarquer :

Je n’ai plus besoin que tu me parles avec tes yeux renfrognés… !

  • Amitiés : le Jacques ne cache pas ses sentiments !
    M. le maire répond :

Tu es laid, comme Mireille, de l’intérieur. Tu es laid de l’intérieur.

  • Traits de caractère : le Jacques est un grand modeste !
    M. le maire répond :

Je fais vivre 200 familles depuis 35 ans.

  • Commissariat : retenez le Jacques ou il va faire un malheur !
    M. le maire répond :

Ensuite, tu m’as connu plus virulent mais ce n’est pas encore fini. Après si on n’a pas un papier écrit sur la pérennité du commissariat, nous allons aller y coucher. »

  • Centre-ville : une belle réussite du Jacques !
    M. le maire déclare :

En trois petites années, nous avons réussi à limiter l’hémorragie du commerce en centre-ville avec à ce jour un bilan positif.

  • Sécurité : le Jacques est un grand optimiste !
    M. le maire déclare :

Je ne vais pas entamer un débat sur la délinquance, mais je peux assurer l’efficacité de la vidéo pour la drogue.

  • Sentiments : le Jacques n’oubliera jamais ses amis de 30 ans !
    M. le maire répond :

Alors, vous me faites vomir. […] Mireille Cellier, Jean-Marie André, vous me faites vomir.

  • Conseil municipal : le Jacques réinvente Pagnol !
    M. Jean-Marie André s’exclame :

Tu es un salaud, tu es un salaud, un vulgaire salaud.

M. le maire répond :

Toi aussi, parce ce que tu m’as dit des choses à moi.

 

Dans l’ordre, citations extraites des Conseils municipaux du 21/01/09 – 13/04/10 – 22/10/10 – 28/04/10 – 21/09/11 – 16/12/08 – 22/02/10 et 13/04/10

 

Municipalité : 30 ans du même clan

Municipalité : 30 ans du même clan

En 2014, il faudra choisir ceux qui gèreront la ville jusqu’en 2020.
Comment parvenir à incarner le changement et la rupture alors que ce sont les mêmes qui, depuis maintenant 30 ans, aspirent à devenir Calife à la place du Calife ? C’est la prouesse que devront réaliser les Bourbousson, André-fils, Arèse, Abric qui tenteront pas tous les moyens de faire oublier un passé lourd à assumer.

État des lieux sur 30 ans de vie politique beaucairoise :

  • 1975 : Jacques Bourbousson présente une liste de droite. C’est l’échec.
  • 1983 : Élection de Jean-Marie André et Mireille Cellier.
  • 1989 : Élection de Jean-Marie André, Mireille Cellier et Jacques Bourbousson qui devient adjoint de Jean-Marie André.
  • 1995 : Élection de Jean-Marie André, Mireille Cellier, Valérie Arèse.
    Jacques Bourbousson présente une liste contre son ancien allié : c’est encore un échec.
  • 1995 :  Mireille Cellier s’allie avec le FN afin de garder la présidence du Conseil régional à droite (Jacques Blanc).
  • 2002 : Élection de Jean-Marie André, Mireille Cellier, Valérie Arèse, Christophe André, Michel Abric. Le FN donne alors sa procuration à une adjointe.
  • 2003 : Jean-Marie André devient premier adjoint de Mireille Cellier.
  • 2008 : Élection de Jacques Bourbousson, candidat recommandé par le responsable cantonal et départemental du FN.
  • 2012 : Tandis que Michel Abric rejoint Bourbousson, le désamour surgit entre les deux ex-alliés Christophe André et Valérie Arèse qui ambitionnent respectivement un troisième et quatrième mandat, en tête de liste, cette fois-ci.

Ainsi, depuis plus de trois décennies, les mêmes se partagent le pouvoir, s’alliant aujourd’hui, se haïssant le lendemain.
Leur credo : « On aime notre ville »… L’amour vache alors, parce que là, depuis trente ans, ils l’ont bien amochée notre Beaucaire !

 

Sécurité : espaces publics en centre-ville

Espaces publics en centre-ville

Le retour à la confiance passe d’abord par une occupation physique et lisible du terrain, et par le maintien de services et de bâtiments publics exemplaires

La principale préoccupation en matière de sécurité concerne les réseaux de la drogue. Ces réseaux, bien que ne représentant que quelques dizaines de personnes, comprennent : les consommateurs locaux, les guetteurs (parfois de jeunes beaucairois âgés de moins de douze ans !), les dealers de rue, les commerces de couverture, les importateurs, les grossistes, etc.

Or, pour la prospérité de leur activité, ils ont besoin d’espaces publics peu fréquentés par la population et négligés par les autorités. De fait, les incivilités et les atteintes à la tranquillité publique qu’ils commettent ne sont pas gratuites. Il s’agit plutôt d’une stratégie visant à « occuper » la rue et à faire le « vide » autour d’eux. À ce titre, leur progression est indéniable dans le centre-ville.

La limitation des missions de la Police nationale s’est illustrée récemment à Beaucaire par une suppression du commissariat cautionnée par M. Bourbousson.

Or, face au désengagement de l’Etat, les réponses des droites locales restent les mêmes : davantage de policiers municipaux, l’armement de ces derniers, davantage de caméras, etc.

Le budget de fonctionnement de la Police municipale a ainsi augmenté de 56 % en 5 ans et d’autres concurrents à droite proposent déjà d’augmenter les effectifs de policiers municipaux de 75 %. Les enchères sont ouvertes ! Mais pour quels résultats et quel coût pour les Beaucairois ?

Ce que les droites locales ont oublié, c’est que le retour à la confiance passe d’abord par une occupation physique et lisible du terrain, et par le maintien de services et de bâtiments publics exemplaires. Or, l’on constate l’absence notoire des patrouilles pédestres, le départ progressif des services publics du centre-ville et la vétusté des façades de bâtiments communaux.

La formation d’une vraie Police municipale de proximité « à pied », la reconquête des lieux et des investissements conséquents dans le centre-ville sont des éléments du programme de RPB que nous développerons dans nos prochaines communications.

Pour en savoir plus

Consultez nos articles publiés depuis 2008 sur notre site internet sur le thème de la sécurité, et notamment ceux parus dans notre journal semestriel les 3 Singes.

Urbanisme à beaucaire : 30 ans d’anarchie et de gaspillage

30 ans d’anarchie et de gaspillage

Depuis 30 ans les André père et fils, Cellier, Arèse, Bourbousson ensemble ou séparément, gèrent cette ville et notamment l’urbanisme.

Leur approche, très simpliste, s’appuie sur deux idées :
l’observation aveugle des directives du SCOT (Schéma de cohérence territoriale) pour atteindre 20 000 habitants en 2025, ce qui se traduit par l’ouverture des terrains à l’urbanisation, coûte que coûte, comme on pouvait le lire alors dans « Beaucaire Info » ou dans leurs programmes électoraux en 2008, tout en faisant plaisir aux promoteurs, les terrains agricoles en périphérie urbanisés un jour ou l’autre, ce qui se traduit par l’étalement de la zone urbaine au sud et à l’ouest. La surface urbanisée de Beaucaire fut multipliée par 2,5 en 25 ans, générant un formidable gaspillage du foncier tout en détruisant en parallèle les possibilités d’une urbanisation future harmonieuse.

Résultat : le déclin du petit commerce du centre-ville déserté par ses habitants au profit de la périphérie, l’arrivée de nouveaux résidents à faibles revenus en centre ancien, l’absence de lien entre anciens et nouveaux Beaucairois, l’environnement massacré sous l’assaut des pelleteuses en périphérie, l’augmentation de la circulation automobile, …
Dès son arrivée en 2008, le maire actuel a voulu urbaniser 240 ha au-delà de la rocade. L’Etat l’en a dissuadé.

Notre approche : que veut-on pour les Beaucairois en termes de logements, d’environnement, de commerces, de transports, de liens, … ?
Nous vous proposons une rupture avec les pratiques en cours depuis 30 ans en vue d’une utilisation harmonieuse de l’espace urbain beaucairois par ses habitants.

Cela passe par :

  • une réelle volonté de revalorisation du centre ville et son gisement de 600 logements vacants, avec l’aménagement d’espaces de détente, la création de vide,
  • le maintien et le développement des services au public, du commerce et de l’artisanat,
  • une action forte en faveur des déplacements doux (pistes cyclables, espaces piétons),
  • l’aménagement en périphérie immédiate de nombreux jardins familiaux afin de créer une ceinture verte et de lutter contre le désoeuvrement, la précarité, la malbouffe,
  • l’arrêt de l’étalement urbain afin de protéger les terres agricoles, la densification maîtrisée des secteurs ayant perdu leur vocation agricole,
  • la limitation des déplacements quotidiens grâce à la construction d’équipements publics (écoles, lieux de rencontre, …) dans les quartiers périphériques,

Toutes ces actions concourent à ouvrir de nouvelles perspectives dans une ville sclérosée par 30 ans de gestion à court terme sans vision globale des enjeux urbanistiques et de leurs effets sur le quotidien des utilisateurs.

Editorial des 3 singes n°9 (1e semestre 2013)

Les multiples rebondissements politico-judiciaires, l’inefficacité des décisions prises tant au niveau national que local, conduisent les Français en général, les Beaucairois en particulier, à rejeter tout ce qui touche de près ou de loin à la politique.
Le maire de Beaucaire déclare régulièrement en public qu’il ne fait pas de politique, suivi de près par ses opposants de droite qui justifient leur engagement par amour pour leur ville. Balivernes !

Ces belles déclarations ne font pas oublier que ceux qui s’affrontent aujourd’hui, Valérie Arèse, Christophe André, Michel Abric, Jean-Pierre Cambi, Jacques Bourbousson, sont tous issus du même sérail. Ils ont tous appartenu aux mêmes majorités dirigées par Jean-Marie André et sont donc comptables et responsables de l’état actuel de Beaucaire.

La sécurité ? Cela fait 30 ans que ce thème est repris par la droite et l’extrême-droite beaucairoise à la veille d’élections. Les caméras
de vidéo-surveillance devaient faire des miracles. Mais qui peut croire aujourd’hui qu’elles sont efficaces pour prévenir les incivilités et la délinquance ?

L’urbanisme ? Cela fait 30 ans que le territoire est vendu aux promoteurs immobiliers et aux grandes enseignes commerciales. L’extension irréfléchie de la ville à l’ouest, poursuivie par Jacques Bourbousson avec le projet de création d’un quartier sur le site de La Tapie, est une impasse. Le centre ancien a été délaissé par les responsables politiques qui n’ont rien fait pour le rendre attractif pour les Beaucairois, loin s’en faut ! Occupons-nous des résidents actuels avant de penser à faire venir de nouveaux habitants !
En 2014, il faudra faire le bilan de 30 ans de gestion de la ville par le même clan.
En 2014, place à la Politique !
Claude Dubois