Tintin en Syrie

Dans la rubrique BD, nous avons le plaisir de retrouver nos deux inénarrables policiers pourfendeurs du mal, DuponS et DuponG.

Ils sont persuadés que chaque malheureux, contraint par la guerre de quitter sa terre, est bourré d’explosif et de mauvaises intentions. Pour montrer leur humanisme, ils sont allés faire ch… les habitants d’une commune cévenole pour leur donner des leçons de civisme.

Leurs arguments sont, hélas, vieux comme le monde et primitifs : la peur de l’étranger. Il me semble qu’en psychologie de l’enfant, cela s’appelle l’angoisse du huitième mois. Même chez la plupart des premières civilisations, ce stade d’inquiétude a été vite dépassé et oublié.

Nos deux zouaves devraient se rappeler que si c’est le bazar dans tout le Proche-Orient, ce n’est pas la faute à ses habitants. Trois pays occidentaux ont fait de cette région leur terrain de jeux : depuis plus de deux siècles, la France et l’Angleterre puis, après la première guerre mondiale, les U.S.A.carte631

La déclaration Campbell, premier ministre anglais, en 1908 disant qu’il ne fallait surtout pas qu’il y ait l’unité des arabes, puis les accords Sykes-Picot organisant la guerre sans fin entre Palestiniens et Juifs sionistes.

Enfin, Américains, Français et Anglais, intéressés par le sous-sol, ont placé leurs pions-dictateurs en les imposant ou les éliminant en fonction des cours du baril de brut.

Et on pourrait aussi reparler des croisades qui, sous un prétexte religieux, avaient organisé le pillage de la région. Toutes ingérences coloniales, économiques, culturelles ne sont-elles pas du terrorisme ?

Les explosifs et les armes qui détruisent les peuples et les villes du Moyen-Orient, qui les fabrique et les vend ?

Mais revenons au niveau local.

De vastes zones de notre pays se désertifient alors qu’elles peuvent nourrir sans aucun doute encore bien des gens. Les habitants de Monoblet, comme ceux du Vigan et d’autres communes, font donc preuve d’intelligence en proposant d’accueillir de nouveaux habitants capables de redynamiser l’économie locale.

 

Les deux inquisiteurs, Dupon-S et Dupon-G, s’ils ont, on l’espère, quelques neurones, les utilisent bien mal et presque uniquement pour préparer les élections de 2017 et surtout les législatives.monoblet copy

Pourtant, leur travail d’élu ne manque pas : les bâtiments scolaires et les routes se dégradent, les alentours de la ville ne sont plus qu’un vaste dépotoir : il serait temps d’aller au charbon et de laisser tomber la surveillance des réseaux sociaux ou les palabres dans les nombreux procès qui coûtent cher aux contribuables.

En fait, ils sont velléitaires : que des mots ou de vagues projets mal ficelés mais les actes, où sont-ils ?

Même dans les projets de guerre sainte contre l’ennemi (discours du 11 novembre 2014) c’est en gros : «armons-nous et partez !».

Prochaines aventures aux Editions Castoiman :

Les bijoux de la Catastrophe,

Objectif Nul,

On a marché sur la tête,

Tintin au pays de l’or brun,

L’Ile Brune

Le spectre des Tocards…

Jardins familiaux : un enfumage de plus !

Lors du conseil municipal du 9 mars 2016  a été présentée à l’assemblée municipale une délibération proposant le transfert de la gestion des jardins familiaux au CCAS de Beaucaire.

Cette proposition peut paraître pertinente quand on connaît le rôle du CCAS mais, si l’on creuse un peu ce dossier,  force est de  constater que, 2 ans après l’arrivée de Julien Sanchez à la Mairie, les jardins familiaux  sont à l’abandon et qu’aucune des 28 parcelles n’est travaillée.

Pourtant, début 2015, de très nombreuses demandes d’attribution avaient été présentées  et M. Sanchez, qui écrivait, en 2014,  dans son programme électoral,  « Nous poursuivrons l’expérience des jardins familiaux », appuie sa délibération par : « … Ce volet social est d’autant plus important que les jardins constituent un lieu de rencontres et de convivialité autour d’une passion commune ».

 

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Les jardins familiaux à Beaucaire

Un tel écart entre déclarations d’intention d’un politicien  et la réalité des réalisations nous font fortement douter de sa sincérité ! Des éléments concrets étayent ce sentiment… Continuer la lecture

Quelle classe !

Il ne s’agit pas d’une quelconque manifestation d‘admiration pour l’animateur de Sacrées soirées qui a tenu le crachoir pendant le conseil municipal d’hier durant cinq heures.

C’est que M. Sanchez, déjà stakhanoviste du serrage de paluches, inaugurateur compulsif, grand faceur de book devant l’Eternel, tayloriste du tweet, joue maintenant à l’instituteur donnant des bons et mauvais points.

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Il flatte parfois certains comme la petite Rose Marie, la préférée du moment, mais il baisse la note de l’élève Contestin car il a certainement copié sur un autre, son texte étant trop mauvais pour être de lui !
Le plus souvent, il méprise toute l’opposition et en particulier son bonnet d’âne : le petit Christophe.

Les autres, au fond de la classe, la majorité municipale, se contentent de somnoler et ne se réveillent que pour rire sur commande en se moquant de l‘opposition. Mais, comme ils ne comprennent pas tout, c’est eux qui sont ridicules : par exemple, ils ont cru voir un sens vulgaire dans l’expression «bijoux de famille» pourtant prononcée sérieusement par Christophe André. A force d’écouter du Bigard…

L’ordre du jour, qui aurait pu s’appeler le foutoir du soir, était copieux avec le débat d’orientation budgétaire. Le mot «orientation» semble mal compris par la majorité car tout ce qu’ils nous présentent, ce sont au mieux des projets reportés d’une année sur l’autre, sinon le rêve du lycée général, sans oublier l’utopie d’une médiathèque à 5000 euros. Et encore, ils ont oublié le Palais des Congrès… Le projet immobilier «sud-canal» n’est pas nouveau même s’il attend depuis moins longtemps que l’écluse.

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Une fois de plus, notre inoxydable maire nous a fait son numéro de logorrhéique. Quand il est pris en défaut, il se lance dans des discours sans queue ni tête, souvent hors sujet, afin de noyer le poisson et fatiguer l’auditoire. C’est aussi, bien sûr, une manière de confisquer la parole à son seul profit et de ne pas l’accorder à l’opposition.

Triste spectacle !

Un élu irresponsable

Julien Sanchez, Maire Front National, est au pouvoir à Beaucaire depuis 22 mois et on pourrait penser qu’il assume son rôle de gestionnaire.

Hélas, on ne peut que rester stupéfaits de le voir fuir régulièrement ses responsabilités et essayer de masquer son manque d’ambitions pour la ville par de puérils : « Ce n’est pas de mon ressort! Adressez-vous à… ! »

On pourrait  aussi penser, au vu des arguments qu’il avance, qu’il n’a effectivement pas le pouvoir de prendre certaines décisions. Une analyse de quelques cas emblématiques  démontre que  Julien Sanchez  choisit délibérément de ne pas s’exposer personnellement  sur des dossiers importants pour les  Beaucairois.

Ces dérobades répétées présentent l’avantage  politique évident Continuer la lecture

consultation de la population

Je consulte la population… mais uniquement pour qu’elle me donne raison !

On le sait, le Maire de Beaucaire est un obsédé de la communication. Faire le buzz, pour en tirer un bénéfice politique, semble être plus important que toute autre considération.

Ainsi, il n’hésite pas à nous gratifier de ses aventures quotidiennes sur les réseaux sociaux allant jusqu’à publier ce qu’il achète sur le marché pour son repas de midi.

Pour la réforme des rythmes scolaires, il lance à la va-vite une pétition pour savoir ce que préféreraient les Beaucairois : TAP tous les jours ou regroupement sur un jour ? Il en profite pour se vanter de respecter ses promesses électorales en matière de consultation publique mais « oublie » de dire aux Beaucairois que, l’Académie imposant les TAP fractionnés, il ne tiendra pas compte de leur avis.

Quand il est en difficulté, comme par exemple sur l’arrêté limitant l’ouverture des commerces en centre-ville, il lance une pétition pour solliciter le soutien de la population. Prudent, il abroge aussi l’arrêté qui risquait de le faire condamner. Bien entendu, sur les réseaux sociaux il transformera cette reculade en une victoire : le juge, n’ayant plus d’arrêté à étudier, a bien été obligé de débouter les commerçants plaignants !

Là où les choses deviennent intéressantes, c’est quand les Beaucairois expriment un mécontentement ou une opinion qui ne va pas dans le sens du Maire. Continuer la lecture

Rue du 19 mars 1962 (Suite)

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Nous, associations, organisations syndicales et politiques signataires de l’appel « NON au changement de nom de la rue du 19 mars 1962 » prenons acte que, par un arrêté, le Préfet du Gard interdit toute manifestation entre le samedi 28 et le lundi 30 novembre inclus ; nous avions attiré son attention sur la forte émotion et sur les craintes pour l’ordre public que représentait la manifestation prévue par la mairie Front national de Beaucaire qui souhaitait mettre en scène le changement de plaque de la rue du 19 mars 1962 en le faisant coïncider avec le départ de la procession du pèlerinage de Santa Cruz, dimanche 29 Novembre 2015. Nous avons été entendus.
Sur le fond, nous restons mobilisés : nous demandons que le Préfet casse la délibération du Conseil municipal de Beaucaire incriminée et nous réaffirmons que nous sommes totalement opposés à ce que disparaisse la mention du 19 mars 1962 à Beaucaire ou ailleurs : cette date a été choisie par la représentation nationale (loi du 6 décembre 2012) comme « la journée nationale à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc ». Elle s’inscrit comme une date de paix qui doit rassembler toutes les mémoires de la guerre ayant mis fin au colonialisme en Algérie.
Association les Anciens Appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre, Association France-El Djazaïr, Association France Palestine Solidarité Nîmes, Association des Pieds Noirs Progressistes et leurs Amis, Association Républicaine des Anciens Combattants Montpellier, Association Républicaine des Anciens Combattants 30, Association Sortir du Colonialisme, CGT UD 30, CNT 30, Collectif biterrois de l’Appel des Cent et du Mouvement de la Paix, Ensemble !, FSU 30, Libre Pensée, Ligue des droits de l’Homme Arles, Ligue des droits de l’Homme Languedoc Roussillon, Ligue des droits de l’Homme Nîmes-Beaucaire, Ligue des droits de l’Homme Nord Alpilles Chateaurenard, Mouvement de la Paix 30, Mrap Lunellois Petite Camargue, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Rassemblement Citoyen pour Beaucaire, Réseau Anticapitaliste et AutoGEstionnaire 30, Réagir pour Beaucaire, Solidaires 30, SOS Racisme.

Beaucaire: Rue du 19 mars 1962

La commission « Mémoire-Histoire » de la FNACA condamne fermement la décision du Conseil municipal de Beaucaire (Gard) de débaptiser la rue du 19 mars 1962, date du cessez-le-feu mettant fin à la guerre d’Algérie.

Elle exprime sa profonde  indignation face à une attitude odieuse, révélatrice du mépris à l’encontre des militaires de l’armée française ayant servi durant la guerre d’Algérie et porté dignement, dans des conditions difficiles, les couleurs de la France.

Elle s’élève contre cette infamie, cette insulte manifeste portée à la mémoire de nos 30 000 frères d’armes morts pour la France au printemps de leur vie.

Elle s’insurge contre cette offense faite à la France…

fnaca

Extension du travail dominical: Une leçon magistrale de retournement de veste par le FN Beaucairois.

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1. Le FN national, défenseur du petit commerce, des salariés et des valeurs de notre société ?

Choisir un thème bien polémique comme le travail du dimanche et faire monter au créneau les ténors du parti (M. Le Pen, F. Phillippot…).

Affirmer haut et fort que vouloir augmenter le nombre de dimanches ouvrables revient à se plier au diktat de Bruxelles et des multinationales !

Clamer qu’une telle mesure affaiblit les droits des salariés et bouleverse l’équilibre du modèle français dans ce qu’il y a de plus sain et protecteur !

Se poser en défenseur des valeurs de la société en estimant qu’un homme ou une femme n’est pas, tous les jours que Dieu fait, consommateur ou producteur.

Marteler que cela donnerait un avantage supplémentaire aux grandes surfaces qui ont déjà dépeuplé nos centres villes !

Fustiger ceux qui veulent faire passer cette mesure en disant que s’ils pensent que travailler 12 dimanches va changer quelque chose… Ils nous prennent pour des imbéciles ou alors ils sont vraiment incompétents !

2. Le FN local, soumet, au Conseil municipal de Beaucaire, une délibération en contradiction totale avec les arguments précédemment défendus par la tête du parti

Attendre quelques mois que le public oublie les grandes tirades contre l’extension du travail dominical.

Mettre à l’ordre du jour du Conseil municipal une délibération autorisant l’extension de 5 à 12 dimanches travaillés par an.

Tourner la délibération en évitant que les mots SUPERMARCHES et GRANDES SURFACES apparaissent. Continuer la lecture

Réorganisation autoritaire des marchés de Beaucaire

Les marchés  sont des  lieux de convivialité et  facteurs de paix sociale. Pour fonctionner, ils doivent plaire à la population et aux touristes. Souvent  principale source d’approvisionnement en produits frais du centre-ville, ils permettent aux personnes peu mobiles de mieux vivre en ville.

Les réorganiser peut aider à vitaliser l’activité économique en centre-ville en apportant  aux commerçants sédentaires un flux de clientèle qui sans eux ne serait pas venu.

Le Maire de Beaucaire, entièrement responsable de la gestion du domaine public et des surfaces commerciales du marché, a tous pouvoirs pour mettre en place les conditions de la réussite… ou de l’échec !

Marché provençal

Encore faut-il, avant de tout chambouler, analyser finement l’existant et consulter les intéressés  pour créer un projet commun entre la ville, les commerçants sédentaires et les forains. Continuer la lecture

Cracher dans la soupe

Au moment même, ou presque, où des milliers de maires et de conseillers municipaux de tous bords manifestaient à travers le pays pour dénoncer les baisses de dotations d’Etat qui mettent en péril les finances locales et les politiques en faveur des populations, Monsieur le Maire de Beaucaire se payait le luxe de refuser, pour des raisons de principes qui masquent mal le calcul politicien, les dizaines de milliers d’euros du Contrat Ville.  Continuer la lecture

Claude Dubois démissionne du conseil municipal

Chers ami(e)s, chers électeurs(trices), vous m’avez demandé de vous représenter au conseil municipal de notre ville en mars 2008 puis en mars 2014, ce que j’ai fait avec plaisir et passion.

Constatant depuis quelque temps :

– que l’exercice de la démocratie à Beaucaire consiste à réunir dans un bureau quelques jeunes gens venus d’on ne sait où autour du maire élu en 2014, parfois de son premier adjoint et de son chef de cabinet, tous trois étrangers à la ville et professionnels de la politiques,

– que les commissions de travail se résument à réunir une heure avant le conseil municipal quelques conseillers municipaux pour aborder à la va-vite les sujets mis à l’ordre du jour dudit conseil sans pouvoir en modifier le contenu (un délai de 5 jours est nécessaire pour transmettre l’ordre du jour définitif du conseil municipal aux conseillers municipaux), Continuer la lecture

Communication bien ordonnée commence par soi-même ?

A l’automne 2014, le Maire  vire le webmaster en poste en affirmant que : « La mise à jour du site internet  ne demandant que peu de connaissances et ne prenant en l’état actuel du site internet que très peu de temps, il est proposé au conseil municipal la suppression du poste actuel de webmaster afin de poursuivre la gestion en bon père de famille de la ville…« .

En même temps, il embauche un directeur adjoint de communication,  certainement beaucoup plus payé que le webmaster,  chargé d’offrir une plus grande réactivité au service de communication de la ville. Continuer la lecture