33 ans
J’ai osé…
J’ai osé aller à une réunion de Réagir Pour Beaucaire, moi qui ne suis pas politisée, moi qui vais voter juste comme ça parce que je pense être plus de gauche que de droite…
Arrivés à Beaucaire il y a 3 ans, par hasard, nous avons vu des enfants jouer dehors, les vieilles pierres de la maison nous plaisaient… Alors nous sommes restés.
Avec un enfant à l’école, on comprend très vite qu’au-delà de cette très belle ville, qui ressemble encore par moments à un village, il y a des problèmes dans les écoles (manque de moyens, travaux de rénovations jamais commencés, …). C’est ainsi je me suis investie dans une association de parents d’élèves, que l’on écoute, à priori, mais qui n’obtient jamais de réponses directes et claires. Je veux plus pour tous les enfants de Beaucaire !
Et puis, au gré des balades dans la ville et quand on est amoureux des vielles pierres, on se désole de voir des bâtiments murés, délabrés… Alors j’ai voulu comprendre pourquoi Beaucaire en était arrivée là, proche de trois grandes villes et pourtant si «isolée». Presque renfermée sur elle-même.
Pour trouver des réponses, il faut arriver à dépasser les «on-dit» et les «s’ils ne sont pas contents, les néo-Beaucairois, ils n’ont qu’à partir».
Et bien justement NON ! Moi je reste et, au lieu de continuer à râler, je préfère rejoindre ce groupe de personnes aimant réellement Beaucaire, une ville où la mixité pourrait créer de vrais trésors. Un groupe qui veut le bien de tous et non pas se faire «mousser sans rien faire». Des personnes qui ne sont pas là pour récupérer du pognon ou des passe-droits ou faire de Beaucaire une vitrine pour un parti.
Une des phrases qui me porte : «Il ne faut pas confondre l’espoir dans lequel gagne le moins mauvais et l’espoir dans lequel gagne un projet de transformation de notre réalité» (Un autre monde est possible par Keny Arkana, rappeuse française).