En Ille et Vilaine, une commune a profité de son passage en PLU (Plan local d’urbanisme) pour regrouper son foncier à proximité du bourg et inciter un maraîcher à s’y installer afin de fournir la cantine, d’ores et déjà entièrement approvisionnée en produits bio et -dans la mesure du possible- issus de l’agriculture locale.
Quand il y a une réelle volonté d’améliorer la qualité des repas, il est conseillé dans le Guide de la restauration collective responsable édité par le Centre d’initiative pour valoriser l’agriculture et le milieu rural (CIVAM) «de diviser un marché de fournitures alimentaires en plusieurs lots auxquels pourront répondre des fournisseurs de proximité» avec, par exemple, un lot pour l’épicerie, un lot pour les produits laitiers, un lot pour la boulangerie, etc…
A Beaucaire, la mairie vient d’attribuer le marché à une seule et même entreprise du Vaucluse pour la fourniture de toutes les denrées alimentaires de la cuisine centrale. Ce n’est donc pas ce que l’on aurait pu espérer de mieux pour tendre vers le 100 % bio et local. Toutefois, soyons positifs : nous venons d’apprendre que nos petits convives vont passer à un repas bio hebdomadaire alors qu’ils bénéficiaient jusque-là d’un repas mensuel.
Et puis, pour encore plus d’ambition, à coût similaire, comptez sur RPB en 2014…