Refuser d’entendre le désarroi et la détresse des employés de Moncigale avant le début du Conseil municipal du 10 avril dernier constitue un intolérable déni de démocratie de la part de M. Bourbousson. Après avoir dit tout et n’importe quoi sur la situation du groupe, parlant d’un retrait de l’actionnaire principal Belvédère, plastronnant en s’affichant comme le sauveur du groupe et de la totalité des emplois sur le site de Beaucaire, il fuit aujourd’hui le débat public, préférant les conversations feutrées et polies dans l’enceinte de son bureau de l’Hôtel de ville.
La situation dramatique que doivent supporter les salariés de Moncigale nécessite une mobilisation de tous les instants des responsables politiques, quels que soient leur niveau et leur étiquette, afin de constituer un front commun contre les dérives d’un capitalisme mondialisé et destructeur.
Réagir Pour Beaucaire met en garde toutes celles et ceux qui dans un passé proche défendaient une conception libérale de l’économie et qui tentent aujourd’hui de récupérer la colère légitime de salariés plongés dans l’angoisse.