Né à Beaucaire en 1955 au sein d’une famille d’ouvriers, deux enfants
Technicien agricole de formation, apiculteur professionnel depuis plus de trente ans
Elu de gauche au conseil municipal
Après le service militaire, tout en créant une exploitation apicole, j’ai travaillé dans l’agriculture, le BTP, l’irrigation et le service plein-champ de Procida jusqu’en 1983.
Mon parcours professionnel m’a naturellement orienté vers l’écologie : je mesure au quotidien les effets néfastes, radicaux et irréversibles liés à la mondialisation des échanges, à l’usage des pesticides, aux méfaits de la chimie sur notre environnement et notre santé.
Depuis 1990 je contribue avec des amis à la protection de l’environnement beaucairois mis à mal par les municipalités successives : projet de décharge départementale d’ordures à Cante Perdrix, Saria, la destruction de la colline des Caunelles en 2003 (que nous parviendrons à limiter, 32 hectares seront urbanisés au lieu des 84 prévus), projet de centrale à gaz «Poweo» au milieu du vignoble des Costières de Nîmes, … l’action pour limiter les nuisances de l’usine Ecoval se poursuit.
Depuis 2008 en tant qu’élu municipal d’opposition je me suis impliqué plus particulièrement dans certains dossiers : Veolia, Spanc, Urbanisme, Ponton sur le Rhône, filières des Déchets ménagers.
Ce fut l’occasion de découvrir le manque d’implication des élus en place depuis 30 ans, lesquels délèguent à tout va (Veolia, SRE , Statim …) sans exercer le moindre contrôle.
Beaucaire doit se doter d’élus qui s’impliquent dans les dossiers mais aussi sur le terrain et pas seulement au premier étage de l’hôtel de ville ou autour des arènes.
Ainsi le projet de création de nombreux jardins familiaux, la baisse du prix de l’eau, la remise en cause de la taxe annuelle dûe au titre du Spanc, la réorganisation de la filière de collecte et de traitement des déchets ménagers, la défense des intérêts de la commune, la maîtrise des dépenses… sont autant d’éléments qui peuvent concourir à l’augmentation du pouvoir d’achat et à la lutte contre la précarité.
Albert Jacquard, Pierre Rabhi, Stéphane Hessel, Paul Lafargue sont des penseurs dont je me sens proche.
«La sobriété heureuse», «solutions locales face au désordre global» -deux concepts qui guident ma démarche depuis plus de trente ans- sont applicables à l’échelle d’une ville comme Beaucaire et pourraient s’avérer salvateurs.