Archives de catégorie : Billet d’humeur
« Mai, joli mai… » mais on le fusille toujours !
Mis en avant
DEMOCRATIE NULLE PART……..CASSEROLES PARTOUT………
Macron et les syndicats
Marianne a la fièvre
Miracle à Beaucaire !
C’est tout récent et surprenant : certes, l’arrivée d’une nouvelle famille avec un bébé en bas-âge dans la ville de Beaucaire est quelque chose de plutôt banal mais cette famille-là a eu le privilège d’être hébergée dans une mairie habituellement peu accueillante.
Autre surprise rapportée par nos correspondants Balthazar, Gaspard et Melchior, venus dans notre cité pour des livraisons : à Beaucaire, on ne s’en prend plus au port du voile ! En effet, la nouvelle maman porte un beau voile bleu sans que cela ne semble choquer l’hôte des lieux.
Et, autour de cette petite famille, les autres femmes ne sont pas « en cheveux » non plus.
Julien Sanchez bientôt prix Nobel de la Paix ?
« Cachez ce cheveu que je ne saurais voir… »
Avant de critiquer certaines attitudes envers les femmes, balayons devant notre porte…
Le statut de la femme a toujours gêné les tenants du pouvoir, politiques ou religieux. C’est ainsi qu’on peut lire dans le Lévitique, troisième livre du Pentateuque de la Bible, des choses savoureuses mais tenons-nous en pour le moment à Paul de Tarse, « Saint-Paul » pour les catholiques, et son côté primesautier quand il parlait des femmes.
Ci-dessous des extraits de sa célèbre 1èreEpître aux Corinthiens :
« Tout homme qui prie ou prophétise ayant quelque chose sur la tête fait honte à sa tête.
Toute femme qui prie ou prophétise sans avoir la tête couverte fait honte à sa tête : c’est exactement comme si elle était rasée. En effet, si elle ne se couvre pas, qu’elle aille jusqu’à se faire tondre ; et si c’est une honte pour la femme d’être tondue ou rasée, qu’elle se couvre. L’homme, lui, ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est image et gloire de Dieu, alors que la femme est la gloire de l’homme. »
Et tais-toi !
« Que les femmes gardent le silence dans les assemblées, car elles n’ont pas la permission de parler ; mais qu’elles restent dans la soumission, comme le dit la Loi.
Et si elles veulent obtenir un éclaircissement, qu’elles interrogent leur mari à la maison. Car, pour une femme, c’est une honte de parler dans l’assemblée. »
Extrait de la 1ère Lettre aux Corinthiens de Paul de Tarse
Je ne suis pas le père Noël
Gouvernement 10 – Démocratie 0
Quo non ascendam
Aux rames citoyens !
Notre petit maire-champion, pas encore olympique, dans les catégories « récup » et «agit-prop », va pérorer : une base fluviale va être construite dans notre ville pour accueillir l’entraînement des rameurs des J-O 2024.
Quel signal fort et paradoxal, dans une municipalité qui tempête au sujet des milliers de rameurs qui traversent la Méditerranée au prix de souffrances terribles et de très nombreux morts.
On préfère les rameurs olympiques sans doute car on suppose qu’ils amèneront du fric. Peut-être, en effet, M. Sanchez pourra-t-il se targuer des retombées de quelques miettes sur la ville et ses commerçants. Mais cela n’est pas si sûr quand on voit le peu de bénéfices financiers que retire la ville lors des Rencontres équestres de juillet. Il est vrai qu’on peut se contenter du spectacle et de la publicité et, comme le dit le chanteur Alain Souchon, « Rêver c’est déjà ça ».
Sans parler de rentabilité, si on considère le coût de l’opération, Beaucaire dépensera 3,5 millions d’euros de la ville auxquels s’ajouteront 2 millions de la région et 1,5 million de l’Etat.
Le choix budgétaire de la ville pose question.
En effet, cet argent aurait pu servir à la construction de l’école qui manque à Beaucaire, toutes les écoles existantes étant surchargées. A noter qu’alors que le nombre d’habitants ne cesse d’augmenter, qu’on construit sans cesse de nouveaux logements, aucune école n’a été créée à Beaucaire depuis 1975 !
On aurait pu aussi trouver le budget pour la remise en état de certaines des écoles de la ville, qui sont dans un état inquiétant. Mais il paraît que l’argent manque pour cela !
Mécompte de Noël
C’est un berger qui faisait paître ses moutons près du fleuve qui les a vus le premier.
Ils longeaient le fleuve, l’air épuisés et pitoyables.
Un homme et une femme. Arrivés par bateau ? Ont-ils débarqué du côté des Saintes et suivi le petit bras du fleuve ? D’où viennent-ils ? De très loin, assurément. De l’autre côté de la mer, c’est sûr, car ils ont la peau hâlée des gens de là-bas.
Ils parlent une langue étrange mais, avec du temps et de l’attention, on arrive à saisir qu’ils ont fui une contrée gouvernée par un roi terrible nommé HèRèNode. Ce roi utilise des quasi-voyous, appelés des « dentitaires » car ils montrent les crocs quand on veut se plaindre ou seulement parler.
Aux abords de notre ville, un paysan, comprenant l’état d’épuisement et de détresse de la jeune femme, lui a suggéré d’aller demander un abri convenable pour mettre bas son petit, pensant naïvement qu’elle serait bien reçue.
Mauvais conseil car, dans notre ville, il leur est fait un très méchant accueil. Comme s’ils allaient prendre la nourriture et la place des habitants. Les plus hargneux de ces gens se sont même vantés de pourchasser ces maudits voyageurs jusqu’au-delà des limites du pays.
Alors, le même berger les a vus longer à nouveau le fleuve vers le sud. La femme avait le cœur aussi gros que le ventre et les yeux remplis de larmes…
Et puis le silence… Le silence de la mer, la mer qui servira de maternité au bébé de cette pauvre jeune femme. Nouveau-né, nouveau-noyé.
La mer encore qui servira de tombeau à toutes les espérances humaines.