Beaucaire outragée, Beaucaire brisée, Beaucaire martyrisée…
Donc Beaucaire libérée ? Non !
Libérée de quoi ? Mais de la communication frontiste sur les réseaux sociaux, relayée par la presse de plus en plus complaisante.
Tout d’abord, il y a overdose en terme de quantité, au point que l’on pense que cette municipalité ne fait que surveiller ces réseaux et répondre dans l’instant, ce qui fait qu’ils n’ont plus de temps pour la gestion de la ville.
Et leur projet serait que tous les administrés soient joignables par internet. Bonjour l’intox ! Le seul point positif à cela est que l’on évite de ravager des hectares de forêts pour le papier pour faire ces tracts quoiqu’on pouvait toujours parcourir ces derniers d’un derrière distrait, ce qui pouvait avoir un petit avantage.
Faute de ne faire confiance à aucun membre de leur administration, les dossiers en attente de signatures s’accumulent et prennent des retards importants.
De même, d’autres n’ont pas eu le temps de lire le projet de la déplorable nouvelle carte scolaire du collège de Bellegarde mais le votent quand même, à l’insu de leur plein gré. Pourtant, ils ont quand même eu le temps de poser sur la photo à côté des parents d’élèves en colère !
En outre, le contenu de ces messages n’est ni de qualité ni indispensable !
Le maire a mis des mois pour signer le contrat de ville. Alors, exiger de Mme Delga de régler en moins d’un mois une demande du maire, c’est l’hôpital qui se moque de la charité.
Que veulent ces élus ? Que Mme Delga vienne à Beaucaire comme à Canossa et s’aplatisse aux pieds du trône municipal ?
Quant au contenu plein de jérémiades du genre « allo maman, bobo et je veux un bonbon » tout en dénonçant un éventuel refus, nous sommes dans un délire quasi parano.
Autre délire : en appeler aux différents ministres, au président… ! Et à qui encore ? A l’ONU ? Obama ? Le pape ?
En fait, le seul qui peut l’aider, c’est le père Noël car, après le Lycée, le Palais des Congrès, l’écluse, il faudra bientôt un aéroport international, un métro et, s’il te plaît, père Noël, dans ta hotte, n’oublie pas des tonnes de prozac ou un hôpital psychiatrique. Les Beaucairois en auront bien besoin pour tenir le coup (le coût ?) car dans quel état retrouveront-ils leur ville en 2020, une fois dissipés les fumées et les flonflons de la fête permanente et virtuelle que nous infligent les municipalités FN ?
Toutes ces gesticulations sentent la campagne électorale de 2017 un an à l’avance.
Alors que la ville a besoin d’un maire qui s’occupe de ses problèmes quotidiens et non d’un bateleur de foire qui se balade partout pour être sur les photos, dans les journaux, au point de faire exploser le budget communication et déplacements-représentations de la commune.