Sarkozy adepte de la suppression des notes
TVA sociale, reconnaissance du génocide arménien, taxation des marchés financiers, mariage des homosexuels et puis patatras : déclassement de la France qui abandonne son triple A pour un énigmatique AA+. Et là on se pose et on réfléchit un peu.
La France est officiellement en récession, son économie s’essouffle, le chômage explose et le coût du crédit devrait augmenter. Dix ans de politique conduite par la droite n’ont pas convaincu les agences de notation, dix ans de libéralisation à marche forcée n’auront pas suffi. Ils en veulent toujours plus. Alors on est reparti pour un petit tour de manège démagogique dans les semaines à venir, orchestré par l’inclassable et imprévisible Sarkozy.
Soyons nombreux à ne pas nous laisser entraîner dans cette farandole et gardons l’index pointé vers la direction qui lui indique la sortie ainsi qu’à toutes celles et ceux qui se réclament de la droite et de l’extrême droite.
Réfection des rues Nationale et Ledru-Rollin
Il semble que, relativement à ce projet en tout cas, la Mairie ait enfin compris -il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis- qu’elle ne pouvait travailler dans son coin et n’impliquer la population que pour une ultime validation comme elle l’a fait pour la rénovation des « Fontêtes ». Ainsi, au dernier conseil municipal était à l’ordre du jour une délibération fixant les modalités de la concertation publique.
Ne boudons pas notre plaisir, on ne peut que se satisfaire de constater que l’équipe de conception comprend un urbaniste et un paysagiste et que la mission qui lui est confiée inclut une approche environnementale et commerciale. La mobilisation citoyenne des riverains n’aura donc pas été vaine et souhaitons qu’on leur donne l’occasion de travailler sereinement avec les concepteurs.
On peut toutefois s’interroger sur la pertinence d’une réflexion à une échelle aussi réduite que les rues Nationale et Ledru-Rollin. Ainsi pour ne citer que cet exemple, la projection d’une piétonisation ne devrait pas faire l’économie d’une réflexion globale sur les déplacements et le stationnement à l’échelle de la commune à établir dans le cadre d’un Plan de Déplacement Urbain (PDU) lui-même à rattacher à la révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU).
Ferme photovoltaïque au sol en zone agricole – Avis défavorable
Nous ne sommes pas résolument opposés au projet de parc photovoltaïque géant dans la plaine de Beaucaire porté par EDF-EN car le développement des énergies —renouvelables est une nécessité si l’on veut un jour s’affranchir de la menace nucléaire et du péril climatique.
Nous étions toutefois réservés notamment de par l’absence d’évaluation de l’impact que pourrait avoir l’effet « jurisprudence » du projet sur la dynamique agricole départementale.
En effet on sait que la valeur à la vente des terres agricoles concernées peut être estimée à environ 10 000€/ha tandis que le loyer qui serait perçu par les propriétaires au titre de la location des terres par EDF-EN serait d’environ 3000€/an/ha, soit bien plus que ce que rapportent actuellement les cultures. Les revenus des bénéficiaires se trouveraient ainsi sécurisés et ce sans rien faire pendant 25 ans. Ils passeraient ainsi du statut d’agriculteur à celui de « rentiers ». N’est-ce pas contre-productif en termes d’image vis-à-vis d’une agriculture que l’on souhaite dynamique et réorientée vers les productions locales et le circuit court ? Face à une agriculture en crise, ne sera-t-il pas difficile par la suite de refuser des projets du même type, ou de taille plus réduite, dans d’autres secteurs du département après avoir accepté celui de Beaucaire ? Pourra-t-on considérer comme irrecevables les demandes d’autres agriculteurs souhaitant sécuriser leur revenu pendant 25 ans au nom de la préservation des terres agricoles quand une implantation aura été acceptée sur les terres parmi les plus fertiles du département ?
Il semble que les commissaires enquêteurs aient partagé nos craintes puisqu’ils ont rendu un avis défavorable pour la demande de permis de construire du projet au motif notamment de son impact sur l’agriculture.
Les deux sens du mot « élu » à Beaucaire
Élu :
1. personne que le cœur choisit
2. désigné par élection
Rose-Marie Cardona, Christiane Rott et Claude Dubois ont été « élus » comme conseillers municipaux de Beaucaire, le 16 mars 2008 : cela signifie qu’à l’issue d’élections républicaines et démocratiques, ils ont été choisis par 1477 citoyens de notre commune pour les représenter au Conseil municipal.
Et pourtant, ils sont considérés par le maire de Beaucaire comme quantité négligeable (et non respectable ?) puisqu’ils ne sont pas invités à des cérémonies officielles comme l’inauguration du nouveau Collège Vigne ou le repas offert par la Municipalité à l’occasion de la nouvelle année, pour ne citer que les deux dernières occasions où ils furent laissés à la porte.
Serait-ce abuser de rappeler qu’il s’agit ici d’un manque de respect, non seulement pour ces trois membres du Conseil municipal, mais aussi pour tous les citoyens — beaucairois qui les ont « élus » c’est-à-dire choisis pour les représenter ? Ce sont donc 1477 citoyens beaucairois au nez de qui M. Bourbousson vient de claquer la porte !
Serait-ce abuser également de rappeler que ces cérémonies sont organisées aux frais du contribuable et donc des Beaucairois et pas seulement de ceux qui ont élu les représentants de la majorité municipale ? Si ce n’est pas le cas et/ou qu’il faille être « élu » au sens de préféré pour être invité aux célébrations officielles de notre commune, la moindre des choses serait de le dire haut et for
Que nos trois élus n’aient pas été choisis par le cœur de M. le Maire est une évidence mais ils ont été désignés par élection et ont donc les mêmes droits que les autres élus, et notamment le droit au respect ! A moins que 1477 citoyens de cette ville n’aient pas le droit d’être représentés par leurs élus aux cérémonies qu’ils paient comme les autres !