Dans la plus pure tradition radicale, notre maire utilise tous les moyens pour esquiver le débat d’idées.
Parce que le danger du nucléaire est omniprésent dans nos têtes depuis Fukushima, nous avions demandé dès le 8 octobre un débat lors du conseil municipal du 10 novembre. Nous voulions, après en avoir débattu, émettre un avis sur les mesures de protection civiles prévues en cas d’accident nucléaire majeur dans notre région, l’une des plus nucléarisée de la planète. Peine perdue !
Un mois plus tard, la veille du conseil, un mail à l’entête du Pôle Culture, Patrimoine et Festivités nous indiquait qu’il existait bien un volet nucléaire dans le plan communal de sauvegarde, lequel prévoyait une dérisoire distribution de pastilles d’iode «antidote» aux rayonnements.
Le jour du conseil, le cabinet du maire tentait en vain de nous joindre par téléphone ; enfin, dernière tentative pour éviter le débat, à l’entrée du conseil, M. le Maire nous demandait de passer dans son bureau pour en discuter. On retrouve bien là la culture radicale où à grand renfort d’intrigues, d’alliances dans les couloirs, de pressions amicales, on évite les batailles idéologiques.
C’est en utilisant ces stratagèmes que M. Bourbousson a pu réunir autour de son nom des personnes de sensibilité de gauche et des sympathisants du FN qui cautionnent depuis maintenant trois ans les embrouilles du maire.