Même si la Constitution de la Vème République a été calquée sur la monarchie constitutionnelle anglaise, elle avait surtout, dans l’esprit des Gaullistes de 1958, des bases bonapartistes. Le prétexte officiel des législateurs de 1958 était d’arriver à un bipartisme, un grand parti de droite et un éternel parti minoritaire de gauche. Finis les gouvernements qui sautaient après un mois d’exercice sous la IVème République.
Au rôle prépondérant du gouvernement, appuyé par une majorité de « godillots », s’ajoute la mission présidentielle des relations extérieures, de la paix comme de la guerre, des crédits militaires sans discussion à l’Assemblée.
Depuis la Constitution, mise en place par le référendum de 1959, la tendance bonapartiste n’a cessé de se révéler jusqu’à ce jour avec son dernier avatar : Macro Léon.
Comme un Tsar, il règne par oukase, sans tenir compte des promesses précédentes et se montre, à ce sujet, bon disciple de Chirac qui disait : « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient ».