Les démocraties en danger
Le Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG), appelé aussi Pacte Budgétaire européen, est dans le droit fil du Traité de Maastricht, adopté dans la douleur voici 20 ans. Tout comme lui, il met l’accent sur des objectifs économiques et financiers qui laissent sur le bord de la route les préoccupations démocratiques et sociales des peuples.
Il a été concocté par Mme Merkel et M. Sarkozy, en collaboration avec Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, qui fut précédemment un des hauts responsables de Goldmann Sachs, la banque à l’origine de l’explosion de la bulle financière de 2008, plus spécialement chargé en ces temps-là de conseiller le gouvernement grec et dont on peut juger aujourd’hui de l’excellence des remèdes ! Il prévoit, entre autres dispositions liberticides, des amendes en cas de non-respect des nouvelles règles budgétaires (0,1% du PIB soit 2 milliards pour la France) et, en cas de récidive, la mise sous tutelle du Budget de l’Etat fautif, sous la haute autorité de la Commission de Bruxelles et de la Banque Centrale Européenne épaulée par le Fonds Monétaire International : ce serait la légalisation et la généralisation des coups d’Etat financiers qui ont conduit voici peu à l’éviction de M. Papandréou en Grèce et de Berlusconi en Italie, sans que les peuples grecs et italiens n’aient eu le moindre mot à dire !
En chassant Nicolas Sarkozy, bien des citoyens, en mai et juin derniers, pensaient aussi avoir chassé le Pacte Budgétaire, d’autant plus que François Hollande s’était engagé à le renégocier. Pas un mot, pas une ligne n’a bougé ! Et sur les 120 milliards de mesures dites de « croissance » qui accompagnent le texte, 110 avaient déjà été actées ! On aurait pu espérer un grand débat pédagogique, à la hauteur des enjeux : il n’en sera rien ! Le silence a régné sur le document ; bien des Français ignorent jusqu’à son existence : pourtant, il sera présenté aux députés dans la 1ere semaine d’octobre, pour devenir (s’il est adopté) une loi organique, c’est-à-dire une loi supérieure aux autres lois de la République, considérée comme une forme d’annexe à la Constitution mais qui ne nécessite pas la convocation du Parlement (Sénat et Assemblée siégeant ensemble), ni un referendum populaire.
Mais rien n’est joué, pour peu que les citoyens s’en mêlent, les promesses peuvent ne pas être oubliées, et l’austérité n’est pas inéluctable. Il est grand temps de construire une véritable Europe des solidarités !!!! Aussi nous vous invitons à vous rendre au plus vite sur le site ci-après afin de signer la pétition unitaire contre l’austérité.
http://www.stopausterite.org/ ?p=104
Bourbousson et Ledur couvrent Veolia
Affligeants, consternants, désolants, pitoyables : comment qualifier les propos de M. le Maire de Beaucaire lorsque l’on constate sa méconnaissance des dossiers qu’il soumet à l’avis du Conseil municipal ?
Dernier exemple en date, sa gestion du dossier Veolia : il reproche à un élu de l’opposition de gauche son mutisme lors d’une commission qui se serait tenue en présence des représentants de Veolia. D’une part, lors de ladite commission, ce n’étaient pas les représentants de Veolia qui étaient présents, mais l’expert du cabinet d’étude mandaté par la mairie pour étudier le contrat liant la commune à Veolia. D’autre part, M. le Maire assistait à cette commission et, si mutisme il y avait, c’était bien le sien. En fait, il était venu à la pêche aux infos, comme il le fait souvent, espérant piocher dans les observations des uns et des autres quelques éléments pour les intégrer ensuite dans un de ces discours confus et inaudibles fait d’approximations et d’amalgames dont il a le secret.
Pendant ce temps, Veolia boit du petit-lait, face à des élus dont on se demande désormais s’ils défendent les intérêts des Beaucairois ou ceux de Veolia. Le réseau d’eau en ville, réalisé en fonte cassante dans les années soixante, fuit comme un panier. Les quelques menus travaux réalisés pour colmater les fuites ne permettent pas à Veolia d’échapper aux pénalités prévues au contrat en cas d’objectifs de rendement du réseau non atteints. Reste à Veolia à trouver, à travers ses bilans tronqués, la possibilité d’atteindre sur le papier les objectifs de rendement jamais atteints sur le terrain. Tous les moyens sont bons : année de 342 jours, volume de service estimé depuis des années de façon constante à 65 000 m3, pompes qui consomment plus d’électricité quand elles sont au repos que lorsqu’elles fonctionnent… Et le tandem Ledur-Bourbousson qui gobe tout !
Nous ne lâcherons pas l’affaire. Veolia justifiant ses errements par des défaillances techniques, nous allons exiger qu’elle en apporte la preuve à travers les factures de réparations, les relevés de compteurs… Toutes choses qu’aurait dû faire la majorité municipale si elle avait vraiment la volonté de défendre les intérêts des Beaucairois !
2013 sera l’année où le contrat liant la commune à Veolia sera révisé. En approuvant les rapports d’activité du délégataire, malgré les défaillances que nous avons pointées du doigt, la majorité municipale s’est mise en position de faiblesse. Veolia aura beau jeu de dire qu’en approuvant chaque année la qualité de son travail, la municipalité ne peut exiger une révision à la baisse du prix de l’eau et dans cette affaire les grands perdants ce seront les Beaucairois.
(Sur) vie associative
Le site de la Ville de Beaucaire affirme :
À Beaucaire, la vie associative est très développée. L’occasion de rencontrer d’autres personnes partageant vos passions ou engagements.
RPB est d’accord : nous partageons ce point de vue et confirmons que la vie associative est indispensable à la cohésion sociale d’une commune car la vie de chacun ne peut être guidée exclusivement par des activités lucratives.
Le forum des associations est un temps fort de la vie associative. Il permet aux associations de se rencontrer et aux Beaucairois de découvrir l’offre associative sur la commune au fil des conversations ou des démonstrations, le tout dans une ambiance conviviale et bon enfant. Eh bien cela fait deux ans que la commune n’organise plus de forum des associations sous prétexte que la date prévue est la même que celle du forum de Tarascon. Si la justification frise l’absurde, le résultat n’en est pas moins navrant. Cette attitude traduit, selon nous, le peu de considération qu’accorde la majorité à tous les bénévoles qui se mobilisent sur notre commune.
Pour 2014, nous nous engageons à travailler main dans la main avec les associations et notre premier objectif à ce sujet sera la construction d’un véritable projet partagé de maison des associations au cœur de notre cité et qui soit le centre de gravité de toutes les activités citoyennes de la ville.